Magazine Bourse

La bourse de Paris mise sur un budget américain solide

Publié le 19 novembre 2012 par Bourlingueur

La bourse de Paris mise sur un budget américain solideLa Bourse de Paris signait un net rebond lundi à la mi-journée (+1,36%), principalement soutenue par des espoirs d’un accord politique aux Etats-Unis qui permettrait au pays d’éviter le « mur budgétaire ».

A 11H54 (10H54 GMT), l’indice CAC 40 prenait 45,40 points à 3.386,92 points, après avoir perdu 1,21% vendredi. Le volume d’échanges était peu fourni, à moins de 500 millions d’euros.

Après Wall Street vendredi, le marché parisien était soutenu par une rencontre qualifiée de constructive entre les principaux responsables politiques à la Maison Blanche, concernant le budget américain.

« Cette réunion, sans déboucher sur des résultats tangibles, pourrait constituer un tremplin pour les négociations qui se tiendront dans les semaines à venir », estiment les gérants chez B*Capital (groupe BNP Paribas).

Le président américain Barack Obama et les chefs de file du Congrès doivent trouver rapidement une solution concernant le « mur budgétaire », l’expression qui désigne la cure de rigueur forcée à laquelle les Etats-Unis seront soumis faute d’accord politique d’ici à la fin de l’année.

Le rebond des marchés pourrait toutefois être « limité dans son ampleur », prévient Aurel BGC, ne serait-ce que parce que « cette semaine sera écourtée aux Etats-Unis avec le long week-end de Thanksgiving », qui devrait limiter les volumes des échanges sur les marchés.

La séance de lundi sera par ailleurs assez peu fournie en indicateurs économiques américains. Les opérateurs surveilleront principalement les ventes de logements anciens pour octobre (16H00).

Les investisseurs ont en outre ignoré le recul des commandes à l’industrie en Italie en septembre et le nouveau record historique enregistré par le taux de créances douteuses des banques espagnoles le même mois, avec plus d’un crédit sur dix toxique.

Les investisseurs attendent surtout la réunion des ministres des Finances de la zone euro mardi à Bruxelles, qui doivent accorder leur feu vert à la Grèce pour le déblocage d’un prochain prêt.

Ce versement est notamment retardé par les désaccords entre l’Union européenne et le Fonds monétaire international sur la manière de réduire la dette grecque, qui menace d’atteindre 190% du Produit intérieur brut en 2014.

Les valeurs industrielles, les plus dépendantes de la conjoncture, menaient le bal sur le marché parisien, à l’image de Saint-Gobain (+2,26% à 27,79 euros), Schneider Electric (+2,58% à 49,58 euros), PSA Peugeot Citroën (+3,75% à 4,56 euros) et Renault (+2,81% à 34,95 euros).

De même, les valeurs bancaires tiraient le marché vers le haut, comme BNP Paribas (+1,91% à 40,01 euros), Crédit Agricole (+2,89% à 5,62 euros) et Société Générale (+2,84% à 25,13 euros).

STMicroelectronics (+3,64% à 4,39 euros) profitait d’un relèvement de recommandation à « neutre », contre « vendre » auparavant, par UBS.

Veolia prenait 0,52% à 7,42 euros. Le groupe prépare un plan de départs volontaires touchant une centaine de postes sur les cinq cents que compte son siège parisien.

Parrot gagnait 0,23% à 26,42 euros après avoir enregistré un bénéfice net stable au troisième trimestre sur un chiffre d’affaires en progression de 33%.

En revanche, EDF perdait 0,32% à 13,95 euros. Le groupe est intéressé par la société TIGF, le gestionnaire de gazoducs et d’installations de stockage de gaz mis en vente par le groupe Total (+1,26% à 37,44 euros), a indiqué lundi une source proche du dossier, GDF Suez (+1,27% à 16,35 euros) ayant pour sa part jeté officiellement l’éponge.

Enfin, CGGVeritas (-1,95% à 21,63 euros) souffrait après l’avertissement sur résultat du néerlandais Fugro, dont le français est en passe d’acheter certaines activités.

source : AFP


Retour à La Une de Logo Paperblog