Civilization V, consolisation attaque!

Avantages: quelques idées nouvelles, meilleur graphisme

Inconvénients: consolisation

Note:5/10

Plateforme: PC-Windows

Civilization 5 est le 5eme jeu de type "Civilization". L’original a sorti en fin des années 80 ou au début des années 90 et c’était un concept révolutionnaire permettant de construire notre propre civilisation de zéro, de l’époque de pierre jusqu’à une époque de future proche. La série civilization est ce que nous pouvons appeler une stratégie économique : le joueur développe un empire en construisant des nouveaux villes, améliorations du terrain, des nouveaux unités, en faisant la guerre, la diplomatie, l’espionnage, etc.

   Chaque volet de Civilization avait tendance d’être de plus en plus élaboré, complexe, de donner plus d’options au joueur… est ce que Civilisation 5 suit cette tradition ? À mon avis pas vraiment. Elle semble de suivre la nouvelle mode de notre époque : de simplification, de la consolisation. Cet avis ne tient pas compte de l'add-on "Gods and Kings"

Avantages

Civilization V possede un moteur graphique qui est vraiment mieux que celui de son prédécesseur. Les unités et l'environnement sont très bien animés et nous pouvons voir de belles effets 3D (par exemple les nuages pour les terrains non explorés ou encore l’animation de l’eau).

Certains simplifications apportées dans le jeu sont positives, par exemple des conseilleurs sont plus utiles, les options d’automatisation de la production des villes (très utile vers la fin de jeu quand on a beaucoup des villes).

La vie est riche dans cette partie de Civilization V remplie des différents pays, nous pouvons remarquer des frontieres des pays ainsi que des ressources.

En matière de diplomatie, l'ajout des « villes états » est une nouvelle variable qui complexifie le jeu (ce qui est souhaitable dans un jeu de stratégie). Le joueur peut construire toute sa stratégie sur les alliances avec de nombreuses villes états pour prendre l'avantage dans la domaine financière, culturelle ou militaire. Une ville état amicale fourni de l'aide (ressources ou unités). Ils sont également un facteur de relation avec d'autres civilisations: ils peuvent demander que le joueur attaque les villes états amis des autres civilisations, ce qui peut nuire nos relations avec des grandes civilisations voisins… les autres civilisations remarquent également quand nous avons de très bonnes relations avec certaines villes états et ils revendiquent leurs intérêts.

Diplomatie

La façon de construire de la frontière de l'état a changé depuis la Civilization IV: d'abord le jeu est fait sur une matrice hexagonale donnant plus des champs pour les villes et les frontières ont une forme plus naturelle. L'acquisition de nouveaux territoires se fait par la fondation de nouvelles villes, l'expansion de la culture (mais seulement un hexagone à la fois au lieu de toute entourage d’une ville) ou en achetant pour de l'argent (par un hexagone, ceci est une nouveauté). Les autres civilisations vont réagir quand le joueur construira les villes où achètera les territoires proches de leurs territoires. Le joueur lui-même peut revendiquer la même chose auprès des autres civilisations. En termes de diplomatie des nouvelles interactions sont possibles, comme un traité sur la recherche, un traité de coopération ou un traité secret pour isoler politiquement une autre civilisation, en plus de l'alliance classique ou un traité de la paix.

Achat du terrain

Quant à la musique, elle est moins bonne que celle de la Civ.4, par contre elle variée en fonction de la culture; les états de ville ont de nombreux morceaux de musique différents.

Les effets sonores sont également bien faits: la bataille semble vraiment ressembler à la guerre en différentes époques d’histoire. Pendant les attaques des villes, leurs citoyens crient dans l'horreur. En faisant un zoom nous pouvons entendre différents bruits liées au caractère de l’endroit (différent pour un région sauvage, pour une exploitation agricole ou encore une exploitation minière).

Création d'une partie, nous pouvons configurer les conditions de la victoire, type de la planète, choisir jusqu'à 15 grandes civilisations en plus des petits "villes états"

D'autres options de création d'une partie...

Arbre de la recherche des technologies

Désavantagés

Nous avons avant tout, le problème de la simplification faite pour plaire les joueurs des consoles. C’est très mauvais pour ce jeu de stratégie. Nous pouvons mettre uniquement une seule unité sur un emplacement (hex). Ceci pose les problèmes pour développer notre pays si nous avons signé les traites de libre passage avec nos voisins : s’ils ont une idée d’attaquer un autre de nos voisins, généralement ils déplacent leurs unités sur notre territoire, ce qui bloque le passage pour nos unités (par exemple ceux qui construisent des améliorations du terrain).

Choix de production dans une ville ... c'est beau, assez simple, mais pas très claire au début à prendre en main, car interface a changé depuis les précédents jeux de la série.
Dans la domaine de la diplomatie, l’institution de vassal introduite dans la Civilisation IV n’est plus disponible (ce qui est dommage) et certaines unités ne semblent pas être présents (comme des espions). Les civilisations « normales » ne semblent pas réagir rationnellement (ils entrent trop souvent en mode "hostile" vis-à-vis de joueur).

Comme dans les jeux de « Civilization » précédents, celle ci utilise également la notion de "brouillard de guerre", pour cacher des territoires non explorés ou hors de la visibilité du joueur

D’autres options possibles dans la Civilisation 4 ont disparu: il n’y a plus des religions et il n’y a plus d'aucune influence culturelle consacrée à une civilisation spécifique (la notion de la nation qui a permis de revendiquer les territoires perdus ou d'obtenir les nouvelles par la politique culturelle agressive). Il n'est pas possible d'échanger les cartes de jeu des autres civilisations en voie de diplomatie.

Mouvement des unités
Le jeu fait l’impression d’être mal équilibré: les inventions arrivent assez rapidement, tandis que les constructions des villes ou des productions des unités sont relativement lents.

J'ai eu également pas mal des problèmes de la stabilité et des bugs avec ce jeu, en particulier dans les phases ultérieures du jeu (il demande un ordinateur de course avec une carte graphique très puissante visiblement).

La fonction de sauvegarde est par défaut pas bien configuré: il n'enregistre pas le dernier tour, mais il enregistre environ 5 sauvegardes reproduisant derniers 50 tours avec 10 tours de l'intervalle entre eux (heureusement cela peut être modifié dans le jeu) ...

Conclusion

Vis-à-vis de son prédécesseur ce jeu représente un progrès sur certains points mais également un retrait sur certains d’autres. Il est dommage que les auteurs ont cherché un dénominateur commun entre les besoins d’un jeu sur PC et sur les consoles. C'est la raison principale pourquoi nous avons un jeu assez moyen au final.

Néanmoins, je conseille ce jeu par rapport à des nouveautés que j'ai mentionné dans la section "avantages".