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Virée au Brésil : Cayenne -> Oiapock

Publié le 26 novembre 2012 par Mlouloutte

Ce week-end, c'était direction Brésil !

Cayenne est à seulement 180km de la frontière, alors pourquoi ne pas se laisser tenter...?

Ce fut un superbe week-end. Imaginez-vous : 180 km de fôret avec un seul village sur votre route, Régina. Quelques carbets. Et des arbres, du vert et encore du vert. => dépaysant <=

Il y a quand même un poste de gendarmerie à quelques kilomètres de Régina qui contrôle l'identité des passagers de chaque voiture. On a eu le droit à un bonus : un deuxième contrôle d'identité. "Vous n'avez pas vu des personnes marcher au bord de la route après Régina". Euuuh non non monsieur l'agent.
Après être déboussolé par toute cette gigantesque foret tropicale, vous arrivez après 2h30 de route à la dernière ville française, Saint George. Là, vous vous faites tout de suite agresser par des brésiliens qui souhaitent vous offrir leurs prestations de piroguier (et là, vous regrettez pendant 5 minutes la tranquilité de la fôret!).
Vous embarquez donc sur une pirogue, 5€/personne l'aller, moins cher en Reals (10 reals).
De là vous parcourez pendant 20 minutes le fleuve de l'Oyapoque et vous en prenez plein la gueule niveau dépaysement encore.
Arrivé à la ville brésilienne Oiapock, soit vous décidez de ne passer que la journée ici, dans ce cas, pas besoin de vous embêter avec la douane. Soit vous pensez rester au minimum une nuit : direction la Policia Federale. Attente moyenne pour se faire tamponner son passeport : 45 minutes ! Même temps d'attente pour sortir du territoire.
Revenons à la ville : c'est tellement agité et bruyant par rapport à la Guyane ! Les gens parlent fort, ca claxonne, ca met la musique à fond (quoi que les guyanais sont forts aussi pour ça!), ca grouille....
Rien d'exceptionnel à cette ville d'Oiapock, juste le plaisir de profiter de l'atmosphère et l'ambiance brésilienne ! Et du folklo brésilien. Du brèsilien qui essaye de parler français. Des brésiliennes en mini short et mini haut. Des vendeurs de rue.
Mais tout de même 2 grosses déceptions : 1- Impossible de boire une caipirinha, ca ne doit pas être une spécialité du Nordeste du Brésil. 2- Tous les bars et restos ont fermé à 21h30.
Mais sans rancune : on a fini la soirée à boire des biéres avec 2 français à côtés d'un vendeur de brochette de poulet. Et ça, ça vaut le détour !
A vrai dire, les seuls endroits animés le soir qu'on ait trouvé c'est les organisations évangélistes qui les organisaient...on était été bien mieux dans les odeurs de barbecue au bord de la rue ;-)

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