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L’affaire Van Haken – Steven Seagal et la philosophie comparée

Par Bebealien

Ca faisait longtemps que je ne m’étais pas tapé un vrai bon navet des familles, qui sent sous les bras, joué avec les pieds et tourné on ne sait pas trop comment. C’est compter sans notre ami Steven l’otarie, toujours prompt pour aller tourner dans une sombre production tchéco-polonaise ou il tatane les méchants en fronçant les sourcils. Aujourd’hui, analysons donc un de ces chef d’œuvres méconnu du cinéma (ou du Direct to Vidéo d’ailleurs).

L’affaire Van Haken – L’affaire Steven Bedaine

Johnathan Cold est un ancien agent secret qui fronce les sourcils. Il est un jour sollicité par un de ses employeurs régulier qui l’envoie récupérer un colis dans une ferme abandonnée. Sauf que de méchants zinconnus arrivent et tirent dans le tas. C’est sans compter sans Johnathan qui les tue en restant planqué derrière une cheminée. Pas content et fronçant toujours les sourcils, Johnathan va vite s’apercevoir que plein de méchants tueurs veulent le tuer en lui faisant perdre la vie jusqu’à ce qu’il meure léthalement en rendant son dernier souffle et peut être aussi pour récupérer le fameux colis. Mais Johnathan c’est Steven Seagal, et c’est pas une fiotte, donc ils va tous leur casser les dents et les tuer sans raison aucune… Et dire que si le client avait fait appel à Colissimo, Steven n’aurai pas pu castagner des têtes…

La très moche affiche du film (The Foreigner en VO)…

Le concept de ce film tient du chef d’œuvre absolu. Le scénar est une crétinerie sans nom, les méchants devenant gentils puis non, en fait méchants, puis re-gentils, notre Steven préféré devinant à l’avance qu’il va se faire prendre en otage et emmener dans un bâtiment ou il aura à l’avance planqué des explosifs sur un CD (oui oui, il est très fort Steven le pangolin…). Arrivé environ à la moitié du film, j’ai perdu le compte de qui était en fait gentil et qui était méchant, tant chacun retourne se veste toutes les deux minutes, au gré d’un scénario bien abscond comme on les aime.

Cette grosse bedaine de Steven le panda a encore pris du poids depuis ses films précédents, ce qui fait qu’il bouge encore moins que d’habitude. Entre ca, les plans super hachés, ou repassés trois fois de suite pour marquer l’action, autant dire qu’il ne se passe rien. Steven le grizzli est vraiment devenu le Playmobile fronceur de sourcils du film d’action, et c’est pour çà qu’on l’aime.

A gauche, Steven, à droite un playmobile… pas facile de faire la différence

Autre gloire à ajouter sur le compte du film, l’indigence des situations. Par exemple, Steven le pachyderme s’introduit dans une baraque super protégée de la mort qui tue, juste en sautant une petite barrière. Et ensuite il se cache debout derrière des arbustes sans se faire repérer… Et oui, il est comme ca Steven, c’est un ninja… Autre situation comique, dans une maison en feu, il fait sortir une femme et son enfant par une petite fenêtre, pour échapper à des tueurs qui rentrent dans ladite maison par une porte située à 20 cm de la fenêtre. Grosso modo, les tueurs sont tous myopes comme des taupes et idiots comme des Lemmings, car ils passent juste à coté de leur cible, mais continuent néanmoins à rentrer dans une maison en feu pour se faire dégommer par Steven le nounours…

Joli mention également pour le méchant qui passe son temps à fumer une clope, même quand c’est strictement ridicule. A-t-on déjà vu quelqu’un infiltrer une maison un UZI à la main, et en continuant négligemment de fumer sa clope, tout en essayant de se planquer… Ca doit être des clopes de ninjas sans odeur, qu’on ne peut pas repérer…

Plus ca va plus il ressemble à une otarie, notre Steven…

Bref l’affaire Van Haken, c’est du navet, du lourd, du tatoué, du fait avec amour par un autiste aveugle, joué par des manches et avec des scènes d’actions plus chiantes qu’un épisode de Derrick. Autant dire que c’est absolument génial et que c’est le film rêvé pour une soirée pizza/films de merde du samedi soir.

Peit jeu, un Steven Seagal s’est caché dans cette photo de pandas. Saura tu le retrouver ? Petit indice, les pandas ne portent pas de chemise jaune pisseux, ils ont bon goût

Steven la mangouste a récemment précisé qu’il arrêtait le cinéma pour se consacrer à la musique (hahaha), dommage on risque de perdre de très grands moments de rigolade… surtout qu’à ce rythme là, il ne bougera même plus pour marcher, ou alors se fera doubler…


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