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Film du jour (17) - Soyez sympas, rembobinez

Publié le 02 avril 2008 par Zegatt

Comme beaucoup, je garde un très bon souvenir du Eternal sunshine of the spotless mind de Michel Gondry. Plutôt mitigé, voire déçu par La science des rêves, je remettais ça il y a quelques semaines avec le français d’Hollywood et son Soyez sympas, rembobinez.

Film du jour (17) - Soyez sympas, rembobinez

J’ai découvert Jack Black lors d’une remise des Oscars il y a quelques années ; ce type qui me semblait être un pitre sans envergure avait alors bousculé l’estime que je lui portais en offrant une prestation splendide pour cette cérémonie. Sans être exceptionnel, il offre dans le dernier Gondry un jeu d’acteur dans cette veine, par moments magistral - mais ailleurs plutôt lourd.

La première quinzaine de minutes est assez bordélique et décousue ; les informations s’enfilent au hasard et dans un manque de clarté apparent. Première scène magistrale, lors d’une mission sabotage à la centrale électrique locale ; les costumes se mèlent au décor dans un artifice visuel dont Michel Gondry est friand. Le ton est donné, le jeu avec l’image commence, et il continue avec prouesse, en particulier lors du remake de S.O.S Fantômes.

Les remakes, pour le coup appelés “films suédés” s’enchaînent ; MIB, 2001 l’odyssée de l’espace, Rush Hour 2, King Kong, Robocop et j’en passe. Le panel est survolé de façon brève, mais intense et efficace en règle générale. Manque de bol, arrive la dernière partie du film, qui fonctionne de façon assez télécommandée, avec le Happy End à la clé qui aurait mérité bien plus d’originalité. Ca vire au conte de Noël gentillet, ce qui est regrettable.

Au final, on passe devant Soyez sympas, rembobinez un bon moment, sans virer à l’exceptionnel pour autant. C’est bien dommage, car le film partait avec un fort potentiel et que les prouesses visuelles de Gondry sont fascinantes. Dommage aussi qu’au niveau des dialogues, le niveau du film soit assez moyen, les répliques ne font pas souvent mouche et manquent d’humour. On prendra donc plaisir à voir ce film une fois, avant de renouer de préférence avec le premier Gondry, Eternal Sunshine, qui lui, pour le coup, était exceptionnel.


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