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Test : Fable The Journey

Publié le 03 décembre 2012 par Sylis38 @Gamer_news_fr

Fable. Derrière ce nom presque mythique se cache une des licences les plus appréciées du moment. Alliant l’action à l’aventure, les trois précédents opus ont su vendre du rêve depuis maintenant 8 ans. Alors lorsque Fable : The Journey est sortis, il me semblait évident que des dizaines d’heures de jeu m’attendaient ! Je vous laisse imaginer mon désarroi quand j’ai vu marqué en gros « Kinect » dans les trailers… Mais je suis un aventurier dans l’âme et s’il y a bien une chose que les jeux-vidéos m’ont appris, c’est qu’il ne faut pas se fier au support… Même si des fois…

fable the journey

Malgré toutes mes réticences je suis quand même allé chercher le dernier-né de Lionhead à sa sortir dans les bacs, c’est-à-dire ce 13 octobre.

Maintenant que dire ? Déjà, n’espérez pas trouver dans ce Fable la même ambiance que dans ses trois grands-frères.On retrouvera bien quelques références qui feront plaisir aux adeptes de la série ainsi qu’un background (l’univers d’Albion est bien représenté) plus ou moins identique, mais les points communs ne vont pas beaucoup plus loin. Fable : The Journey n’est pas à prendre comme un Fable IV mais comme un épisode bien distinct de la saga dont le gameplay, entièrement axé sur la Kinect, en fait un jeu des plus particuliers.

fable the journey

Et c’est maintenant que commence vraiment notre test. Tout d’abord,  sans trop vous spoiler, l’histoire, on se retrouve dans la peau d’un jeune garçon répondant au doux nom de Gabriel et membre d’une caravane de travailleurs. Après un incident fâcheux mêlant un pont et un précipice, notre jeune héro se retrouve coupé de son groupe, avec pour seul compagnie sa carriole et sa jument. C’est en tentant de rejoindre ses compagnons que le jeune homme rencontre celle qui partagera cette aventure à ses côtés : Thérésa… Ça ne vous rappelle rien ?? La fameuse maitresse de la guilde des héros… Qui va donc se faire secourir par un charretier… Comme pour Fable II, cette chère Thérésa servira de mentor bienveillant qui nous mènera vers notre destin : sauver Albion(pour changer).
Heureusement, pour nous aider dans notre aventure, nous entrerons en possession de gantelets magiques qui serviront à jeter des sorts de partout, tout en restant confortablement assis sur notre charrette.

Et on en vient maintenant à la partie « Gameplay ». Fable : The Journey est un des rares jeux de Kinect où l’on peut jouer entièrement assis. Il conviendra donc parfaitement aux adeptes de la fainéantise tel que moi. On devra tout de même faire de grands moulinets avec les bras pour diriger notre cheval ou pour lancer nos terribles sortilèges. Il faut tout de même avouer que le capteur de la kinect remplie convenablement son rôle (lors des combats en charettes) et retranscrit plutôt bien les mouvements, même si quelques imperfections durant les combats viennent de temps en temps ruiner l’ambiance.
Comme l’on peut s’y attendre en voyant l’histoire, il faudra évidement conduire le cheval sur la route (et oui, dans Fable le cheval à pilotage automatique n’a pas encore été inventé). On fera donc différents gestes pour tourner, accélérer ou ralentir. Une fois n’est pas coutume, ce système de conduite marche bien et on se prend vite au jeu, malgré un ennui trop rapide dû aux trop nombreuses séquences de voyage. Celles-ci auront tout de même pour avantages de nous faire remarquer la qualité des décors plus qu’exceptionnelle (Lionhead n’a pas chômé à ce niveau-là) qui ne seront pas sans rappeler la trilogie tant aimé. La bande-son est, elle aussi, une grande réussite et je dois avouer avoir passé un petit bout de temps à l’écouter pour bien m’en imprégner (et on dit que je ne suis pas très professionnel après !!).

fable the journey

Durant ces phases de conduites, on aura aussi la possibilité de ramasser des gemmes vertes qui nous permettront de gagner de l’expérience. Cette dernière pourra être échangée dans un menu spécialisé contre des bonus supplémentaires : augmentation de l’efficacité des sorts, de la vie de Gabriel ou encore de la résistance du canasson. Toutefois, une fois que l’on a bien compris le système de guidage, ces ballades perdent vite tout intérêt et les quelques batailles entre charrettes ne suffissent plus à raviver notre intérêt.
C’est ici qu’interviennent en même temps les meilleurs et les pires aspects de ce jeu. Pour varier les plaisirs et réveiller le joueur, les développeurs de Lionhead ont eu la bonne idée de faire descendre de temps à autre Gabriel sur la terre ferme (des histoires de temples, avec gardien et compagnie). Ne vous attendez quand même pas à des batailles épic ou à des maps libres. Le jeu reste toujours un rail-shooter et les mouvements automatiques ne vous laisseront que peu d’espace pour vous défouler. Le concept reste toutefois sympathique et les récompenses (des pouvoirs supplémentaires) sont une carotte assez alléchante pour trouver en nous la motivation de continuer l’aventure.

Mais (parce que OUI, il y a un « mais »), c’était sans compter sur la fameuse « Kinect »… Cet engin du Diable ne reconnait les mouvements qu’une fois sur deux et rend les batailles confuses au possible : on a beau faire le même geste à la même place, l’œil de Microsoft ne détecte pas le mouvement de la même façon… Il faudra donc alterner en permanence combat avec phase de recalibrage ce qui aura pour effet de vous gâcher une bonne partir du gameplay, qui ne serait pas si mal sans ça.

fable the journey

Aller, on arrive au moment de la conclusion, tant attendue par certain. Même si Fable : The Journey n’est pas à inscrire dans la ligné de ses prédécesseurs, il n’en reste pas moins un jeu ludique qui réussit bien le pari d’intégrer la Kinect. Les graphismes et le son exploitent bien les capacités de la Xbox et on retrouve plus ou moins fidèlement l’univers des opus précédents.
Ce jeu est, d’après moi, plus destiné aux enfants qu’aux adultes : la difficulté inexistante et les ennemis qui se précipitent sous vos javelots ou boules de feu tendent à confirmer mes propos. Le jeune joueur prendra aussi plus de plaisir à bouger les bras de droite à gauche et esquiver les attaques que le joueur adulte que la facilité rebutera bien vite (ainsi que cette Kinect !).

Aller, ce test est fini, et il est l’heure de la note !! Pour Fable : The Journey, le jury, composé de moi, moi, moi et mon chat, décide de mettre la note de…. 12 (avec un petit plus si vous êtes âgés de moins de 14 ans et un petit moins si vous êtes âgés de plus de 20).
Je rappelle à tous les fans de la sage Fable que ce petit dernier ne peut honnêtement pas être considéré comme un Fable IV mais doit avoir une place à part.

 12/20


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