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Le Paris de Géraldine Pailhas

Publié le 03 avril 2008 par Laurent Ballestra

L’élégante et (trop) discrète actrice marseillaise renoue avec la comédie, et prête de nouveau ses traits à Nadine, l’héroïne tragi-comique du film Les Randonneurs . Elle nous raconte avec passion et humour comment elle a vécu le tournage du deuxième volet, avant de retrouver la capitale, où elle a aussi ses petites habitudes… Pour Femme en ville, la belle nous livre ses bonnes adresses.

 

Le Paris de : Géraldine Pailhas
Decorum.
C’est à Sèvres-Babylone, dans son quartier de prédilection, que Géraldine nous donne rendez-vous. Plus précisément à l’hôtel Lutetia, où se côtoient les grands de ce monde.
Souriante, décontractée, sans fard, la comédienne se livre sans réserve au jeu des questions-réponses. Ses mots sont pesés et réfléchis. Elle se laisse même aller à de grands éclats de rire. Une interview drôlement menée !
Femme en ville : Le temps passe et, permettez-moi de vous le dire, vous ne changez absolument pas…
Géraldine Pailhas : Oh si ! Mes joues se sont creusées (elle sourit). Je suis la seule à avoir droit, dans Les Randonneurs à Saint-Tropez, à un petit flashback. Je trouvais ce retour en arrière un peu cruel, mais finalement, ça ne me dérange pas, même si je n’ai pas envie de revivre le passé.
FEV : Pourquoi ?
G. P. : Je me préfère aujourd’hui car je me protège moins, et j’en suis plus heureuse. Avec le temps, j’ai appris à m’ouvrir aux autres. Par exemple, dans le film, je me suis emparée de mon personnage, Nadine, alors que pour le premier volet, je me disais : « Oh mon Dieu, cette pauvre dinde ! Qu’est-ce que j’en fais ? » J’avais peur qu’on m’associe à elle. Pour cette suite, je me suis appuyée sur ses défauts.
FEV : Comment se sont passées les retrouvailles avec les autres « randonneurs » ?
G. P. : C’était un projet très attendu par tous les acteurs. On s’est réjouis d’être ensemble. Personnellement, je suis ravie qu’on ait insisté pour tourner cette suite.
FEV : Avez-vous retrouvé la même complicité ?
G. P. : À vrai dire, notre complicité n’a jamais faibli, Les Randonneurs nous ont fait nous rencontrer et nous sommes restés amis par la suite. Karin Viard, c’est ma bonne copine, on part souvent en vacances ensemble.
FEV : Êtes-vous du genre à partir vous reposer à Saint-Tropez ?
G. P. : Oui. Je vais plusieurs fois par an dans une maison familiale, en compagnie de mes amis. En revanche, vous ne me verrez jamais dans le dernier resto branché ou la boîte à la mode : je ne sors jamais de la maison.
FEV : Il paraît que vous n’aimez pas vraiment les soirées entre filles, ni les discussions entre copines. Pourquoi ?
G. P. : C’est assez limité, en général. Je ne me sens pas toujours concernée par les préoccupations de celles qui sont trop « fifilles ». C’est sûr, je préfère les femmes drôles, qui ont la langue bien pendue et un bon coup de fourchette. J’aime les filles vivantes, quoi ! Je trouve le terrain de jeu des hommes plus vaste. Je suis un peu garçon manqué.
FEV : Quelle amie êtes-vous ?
G. P. : Quand je m’engage, je ne fais pas semblant. Je suis entière. Si j’ai quelqu’un de tiède devant moi ou qui va louvoyer, je saurai m’en défaire. En amour comme en amitié, j’attends toujours un retour sur investissement !
FEV : Quel est votre quartier préféré à Paris ?
G. P. : Sans hésiter, Sèvres-Babylone. J’habite d’ailleurs tout à côté.
FEV : Les chaussures sans lesquelles vous ne feriez pas le premier pas ?
G. P. : Les Louboutin. Elles sont sublimes et extrêmement portables.
J’adore mettre des talons le soir. Sur un tournage, on m’a refait mes bottes culte APC en daim beige, toujours à talons, un vrai bonheur.
FEV : Quel gâteau vous fait fondre ?
G. P. : La tarte citronnée de Gérard Mulot.
FEV : Votre bonne adresse numéro un ?
G. P. : Yen, un resto japonais rue Saint-Benoît, pour ses soba (les pâtes les plus consommées au Japon).
FEV : S’il n’y avait qu’une terrasse à Paris ?
G. P. : Le Marché des Enfants Rouges (04), dans le Marais. On s’installe sous cette jolie halle – je crois que c’est la plus ancienne de Paris – pour y manger japonais, italien, marocain... Il y en a vraiment pour tous les goûts.
FEV : Votre fleuriste ?
G. P. : Marianne Robic, à Sèvres- Babylone. Indispensable quand on veut offrir un bouquet irréprochable. Les fleurs sont d’une qualité parfaite.
FEV : Le meilleur lieu de douceur et de bien-être ?
G. P. : Maxam, un institut de massages traditionnels asiatiques. Un délice.
FEV : La coiffure qui vous rend plus belle que jamais ?
G. P. : Je ne vais jamais chez le coiffeur, sauf lors des tournages.
FEV : Les vêtements qui subliment votre élégance ?
G. P. : J’adore la haute-couture : Hermès, Lanvin, Chanel, Marc Jacobs, Prada… Mais je m’habille souvent en jean et Converse.
FEV : Les bijoux qui vous donnent encore davantage d’éclat ?
G. P. : Je ne suis pas « bijoux ». Je porte toujours les mêmes (elle montre le solitaire qu’elle porte au majeur). Je n’ai même pas les oreilles percées. Je ne me vois pas en changer tous les jours.
FEV : Le sac que vous trimballez partout ?
G. P. : Un Vanessa Bruno, j’adore ses sacs. Mais celui qui me tient le plus à coeur c’est mon minisac Kelly noir. À l’occasion de mes 18 ans, mon grandpère m’avait donné 10 000 francs à mon anniversaire pour m’acheter une voiture d’occasion… et je suis allée chez Hermès !

Shopping list

Yen.
22 rue Saint-Benoît, VIe.
Tél. 01 45 44 11 18.
Hermès.
24 Faubourg-Saint-Honoré, VIIIe.
Tél. 01 40 17 47 17.
Marianne Robic.
39 rue Babylone, VIIe.
Tél. 01 53 63 14 00.
Christian louboutin.
19 rue Jean-Jacques Rousseau, Ier.
Tél. 01 42 36 05 31.
Gérard Mulot. 76, rue de Seine, VIe.
Tél. 01 43 26 85 77.
Le Marché des Enfants Rouges.
30 rue de Bretagne, IIIe.
Tél. 01 42 77 55 05.
Maxam. 34 bis rue Vignon, IXe.
Tél. 0 820 820 618.
Propos recueillis par Nadia Le Brun
Copyright : Photo Angeli

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