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La divine comédie

Par Darkstein

de Dante.

Et oui, il m’aura fallu le temps, mais je l’ai lu, et jusqu’au bout : 99 chants en trois thématiques : l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis. Un livre qui aujorud’hui vaudrait à son auteur procès en diffamation et intifada ! Enfer et Purgatoire regorgent de personnalités de la Florence antique ou contemporaine de l’auteur, jugées pour les maux qu’elles ont causées. Le Paradis n’est pas en reste avec des personnalités tout aussi obscur pour qui n’est pas féru de l’histoire de l’Italie antique ou de la renaissance. S’ajoutent à cela la traduction rythmée mais non rimée du vieux parler de la Botte avec des constructions grammaticales qui feraient rougir Yoda, mais aussi des passages qui ne perdent en rien leur beauté dans la langue de Molière.

Dante est invité à visiter ce qui l’attend, s’il continue sa vie dissolue, par Dame Béatrice, l’élue de son coeur rappelée trop tôt au firmament (et qui, bien sûr, est allée droit au Paradis). Guidé par le poète Virgile, il traverse les cercles de l’Enfer, de plus en plus profond jusqu’à rencontrer Belzébuth, puis via le Purgatoire monte jusqu’aux voûtes célestes à la rencontre de la félicité et de son aimée. L’oeuvre de conclut sur un débat sur les fondements de la Foi.

Challenge relevé !



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