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Des cailloux dans le ventre - Jon BAUER

Par Wakinasimba

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Stock, 28 mars 2012, 368 pages

Résumé de l'éditeur :

Des cailloux dans le ventre est l’histoire d’un petit garçon de huit ans et de l’adulte instable qu’il est devenu. Au cours de son enfance, ses parents choisissent d’être « une famille d’accueil » en dépit du violent sentiment de jalousie que cela provoque en lui
Cette jalousie prend des proportions dramatiques quand l’enfant doit faire de la place à Robert, un jeune garçon auquel sa mère s’attache particulièrement. La relation qui naît entre eux va déclencher un événement qui transformera l’existence de la famille entière. Et particulièrement celle de Robert.


À l’âge de vingt-huit ans, et après une longue absence, le fils vient rendre visite à sa mère. Il ne lui a rien pardonné. Mais cette femme, malade, a besoin de lui. Comment pourrait-il ne pas profiter de la situation ?

Mon avis :

Que j'ai eu du mal avec ce roman : les malheurs du petit garçon ne m'ont pas touchés - j'ai trouvé l'adulte à baffer.

L'enfant d'abord : c'est un petit garçon capricieux et égoïste (normal, me direz-vous ppour un enfant). Malgré la présence de son père qui tente de désamorcer les tensions familiales, le petit garçon ne veut rien entendre et n'est que révolte.

Aucune réflexion sur son attitude, aucune prise de distance avec son comportement, les faits nous sont livrés bruts. Dur !

Et puis l'adulte qu'il est devenu mériterai un bon coup de pieds aux fesses, histoire de lui remettre les idées en place. Oui, il a mal et il souffre de la maladie de sa mère, mais il fait souffrir les autres, provoquant des catastrophes inutiles. Son comportement n'est jamais expliqué, juste les faits bruts. Dur !

A part le père qui fait preuve d'humanité, les autres personnages ne sont pas attachants.

Qui plus est, on ne sait jamais le prénom du personnage principal, qui va jusqu'à utiliser un autre prénom lorsqu'il a rencart. Bizarre, je vous dis....

L'explication du titre, lors d'une cérémonie solennelle, ne m'a pas émue. Car le petit garçon ne ressent rien à ce moment-là, quand il décrit les faits.

A la fin de son roman, l'auteur adresse un mot aux lecteurs qui, comme son personnage, ont souffert dans leur enfance. Je ne suis pas persuadée que ce roman les aidera à tourner la page.

L'image que je retiendrai :

Celle de la haie que le père et Robert s'escrime à couper et à qui l'adulte fait un sort.


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