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Conan (Conan the barbarian)

Par Kinopitheque12

Marcus Nispel, 2011 (États-Unis)

Conan (Conan the barbarian)

« Between the time when the oceans drank Atlantis… ». Non, oubliez le prologue. Dans la version de cet expert ès resucées (Massacre à la tronçonneuse en 2003 et Vendredi 13 en 2009), rien pour nourrir l’imagination, tout y est perte de temps. A peine novice dans le domaine des glaives et des casques à cornes (Pathfinder, 2007), Marcus Nispel ressuscite au grand dam de tous le barbare d’Howard. De Kaine à Kalidor les contrées du nanar fourmillaient déjà de héros bodybuildés ; le Hawaïen Jason Momoa (sobre et silencieux dans la série du Trône de fer, 2011) ajoute donc le sien à cette population de barbaques oubliées. Tandis que des incohérences peinent à justifier les scènes de combat (jeu de plates-formes contre hommes des sables bondissant, égarement dans la forteresse maléfique pour découper de l’hydre, etc.), le scénario nous balade en différents sites que seule la nécessité supposée du dépaysement semble expliquer. Navré de tels exploits, on s’amusera à jeter un coup d’œil sur la distribution : Ron Perlman en papa Conan (qui à l’occasion ne dit pas non à un bon navet : King rising, 2006, Le dernier des templiers, 2011), Rose McGowan (Cherry la go-go danseuse dans Planète Terreur, Rodriguez, 2007), Stephen Lang (le vilain militaire d’Avatar, Cameron, 2009), Saïd Taghmaoui (petit Français noyé dans les blockbusters hollywoodiens). Loin de Milius (Conan le barbare, 1982), le succédané de Nispel est à oublier, à peu près comme l’a été l’an passé Le choc des Titans de Leterrier. Par Crom !


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