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The Hobbit : un voyage inattendu (2012) de Peter Jackson par Ciryl Tuloup

Publié le 14 décembre 2012 par Flow

The Hobbit.

(réalisé par Peter Jackson)

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Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…
Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.
C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le "précieux" anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore…

 

Injustement boudé par la presse, The Hobbit s'impose pourtant comme l'un des films les plus marquants de 2012. Peter Jackson retrouve la Terre du Milieu et ses paysages magnifiques pour nous conter l'aventure du hobbit Bilbon Sacquet. Là où certains spectateurs reprochent au film de n'être qu'une pâle copie de la saga du Seigneur des Anneaux, les autres s'émerveillent devant la maestria du réalisateur.

 

The Hobbit est l'adaptation du comte littéraire écrit par Tolkien, dont l'auteur avait précisé qu'il était avant tout destiné aux enfants. Le public s'attendait par conséquent à un récit plus jovial, plus accessible et plus ordinaire que la saga du Seigneur des Anneaux. Mais c'est loin d'être le cas, car si on ne retrouve pas autant d'enjeux dramatiques, le contraste entre une comté paisible et un monde dangereux est toujours aussi efficace. Partis reconquérir leur montagne désormais gardée par le dargon Smaug, les 12 Nains se retrouvent accompagnés de Bilbon et Gandalf. Avantagé par sa taille, le semi homme a le don de se faufiler et de passer inaperçu, alors que le magicien protège et guide le groupe. Si la première moitié du film prend le temps de poser les bases, la seconde se déroule à une vitesse impressionnante sans pour autant tomber dans le désagréable. La 3D n'est pas originale mais présente l'avantage de nous plonger dans des scènes d'actions captivantes.

 

The Hobbit est une succession de moments magiques où les scènes ne se gênent jamais entre elles. L'épique guide le récit même dans les scènes les plus sentimentales et cerne toute l'intelligence du roman. Le film parvient à la fois de se détacher de la trilogie et de lui proposer une formidable seconde lecture, notamment à travers de parfaits flashbacks. Le réalisateur sait mener la tension et ne dévoilera la figure du dragon par seulement quelques détails, suscitant en nous une admiration pour cette créature si adulée dans notre jeunesse. Si il y avait quelques points à critiquer, on regrettera juste un leader Orque (Azog) assez quelconque, malgré une présence indéniable à l'écran. De la course poursuite dans la mine des Gobelins au jeu angoissant des devinettes entre Bilbon et Gollum, le film est un suspense en continu qui approfondit une trilogie phare. De nouveaux personnages tel Radagst le Brun ou le charismatique Balin font leur apparition, et c'est en se mordant les doigts que nous attendons les deux prochains épisodes pour mieux les connaître.

 

En redécouvrant les paysages magnifiques de l'univers de Tolkien, la verdure, les montagnes, les cavernes, les cascades, on prend part à l'aventure avec un regard émerveillé et des yeux d'enfants.

Si l'effervescence autour du film vous rebute encore, si vous l'interprétez comme un intérêt commercial ou même un décalcomanie de la saga du Seigneur des Anneaux, détrompez vous. On tient le film de fin d'année idéal, un cinéma d'une beauté poétique qui apporte énormément de joie. C'est un immense plaisir que de pouvoir oublier toute la société et sa folie durant ces presque trois heures de spectacle, de plonger dans un monde médiéval-fantastique que nous désirons tant.

 

 

Un voyage ? Mieux, une évasion.

 

Ciryl Tuloup

 

Note:

Pastèque royale


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