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Les bêtes du sud sauvage

Par Unebordelaiseflane

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Ce n’est pas pour justifier mon absence de ces derniers jours mais une promotion se profile et le travail occupe plus que jamais mon temps éveillé. Puis F$*K, après 2 semaines de no life, ras le bol, j’ai décidé de laisser le blackberry à la maison et de me rendre au ciné afin d’aller voir « Les bêtes du Sud sauvage ».
Sans même lire le synopsis, je me suis dit qu’une caméra d’or à Cannes méritais bien que je me déplace à l’Utopia (j’ai du faire une infidélité à l’UGC au regard des bouses qu’ils y passent sur Toulouse ; vive Bordeaux).
Ayant visité la Louisiane lors de mon expatriation américaine, je suis toujours curieuse de voir des films tentant de retranscrire à l’écran l’esprit si singulier se dégageant de cette région ; que dis-je, l’âme de cette terre torturée.
 betes
C’est donc l’histoire d’une gamine haute comme trois pommes qui va expérimenter la vie brutalement et nous raconter une histoire avec ses yeux d’enfants. Les ravages d’une tempête inondant les terrains du Bayou, éprouvant la vie et le courage des habitants, associés à une horde de bêtes sauvages dévorant les faibles ; projection des angoisses refoulées de la pitchoune à qui l’on refuse la vulnérabilité.
Que dire ? Ce film est complexe à décrire et je dois avouer que la première heure ne m’a pas convaincue car je ne voyais pas se dessiner le but de l’histoire –lent, long, chiant comme le cinéma d’auteur sait le faire parfois. Puis, quelques moments poétiques, des images magiques, un bordel merveilleux, une petite lumineuse ainsi qu’un final touchant m’empêchent de dire que ça ne vaut pas le coup.
Donc oui pour l’originalité, le travail, l’effort métaphorique, les monologues et le visuel, qui méritent d’être salués. Mais non pour le manque de considération envers le spectateur qui ne voit pas toujours l’intérêt d’une telle mascarade pour si peu.
Ce que j’en retiens ? Quand on n’a plus le choix, on fait face à ces (ses ?) bêtes sauvages et l’on découvre que l’on est étrangement plus fort que ses peurs les plus viscérales; même quand le pire nous arrive et qu’on a 6 ans.
Vous y laisserez quelques larmes.

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