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Les cons

Par Elsamiette

Les cons

Aaaaah, les cons… tout le monde s’est déjà un jour cogné contre plus con que lui. Pour la plupart des gens, c’est pas très grave, ils savent qu’ils n’y pourront rien changer et puis bon, ils passent à autre chose. Quand un con rencontre plus con que lui, quelque part ça doit même le flatter. Pour moi, c’est tout simplement insupportable. Je HAIS les cons. Vraiment. Profondément. J’ai d’ailleurs au cours de mon existence appris à soigneusement les éviter, et quand je ne peux pas les éviter, alors je me tais, vous savez, je dis « oui oui » en me forçant à sourire. Je prétends que je m’en fout, que j’ai rien à dire sur le sujet. Que ça me passe au dessus de la tête. En principe je reconnais vite un con, je sais quand me taire, je sais quand c’est inutile de lutter, quand ça ne vaut pas la peine de se battre parce que l’issue est connue d’avance. Mais des fois, il faut croire que j’ai besoin d’une piqûre de rappel.

Parce qu’un con, ça ne changera pas d’avis. Tu peux lui prouver par A+B qu’il a tord, le con s’en fiche. Et il en est fier.

Un con, c’est vraiment con.

Dire que je l’avais presque oublié.

Mais parce que je suis une personne profondément aimable et que je déteste blesser les gens, je suis quand même gentille avec les cons. D’ailleurs, parce que la définition de « con » est vague, parce que concrètement, la majorité des gens pourraient rentrer dans cette catégorie, (une amie me disait  justement « on est tous le con de quelqu’un d’autre ») et parce que comme je disais, je n’aime pas vexer les gens, j’ai soigneusement délimité la catégorie de « con » à un profil type bien précis. Parce que il y a aussi ces gens que l’on dit « simples d’esprit », qui sont des gens pas très cultivés mais sans pour autant être bêtes (car ce sont deux choses différentes nespâ).  Les simples d’esprit (j’ai décidé que ça serait leur catégorie) ne sont pas des cons, parce qu’ils reconnaissent eux, leur ignorance. Parce que eux, ils sont modestes. Parce que eux, ils veulent bien apprendre, ils veulent bien discuter, ils veulent bien admettre quand ils se trompent, ou en tout cas ils veulent bien respecter la parole de ceux avec lesquels ils ne sont pourtant pas d’accord. Les simples d’esprit ne se prennent pas la tête et surtout, ils ne vous prennent pas la votre. Il y en a même beaucoup qui sont super sympas, et dont on sent bien que s’ils l’avaient voulu ou s’ils l’avaient pu, ils auraient pu aller très loin. Pour moi, être simple d’esprit c’est quasiment une faculté. Que j’admire d’ailleurs.

Vraiment, un con, c’est autre chose. C’est pas une question de culture, ni de curiosité, ni d’éducation. C’est une question de disposition mentale, ça se passe sur le plan cérébral. Le con est fortement limité à ce niveau, mais fort heureusement pour lui, et malheureusement pour tous les autres, il n’en a pas conscience, justement du fait de sa limitation.

Les cons

Le con, c’est cet abruti fini qui se noie dans sa connerie mais que quand tu essaies de l’en sortir, il t’engueule.

Le con, c’est cet abruti convaincu d’avoir raison même s’il n’a pas d’arguments. Et qui en plus le crie haut et fort.

Le con, c’est cet abruti à qui tu vas gentillement expliquer qu’il se trompe, en pensant naïvement qu’il sera content d’apprendre quelque chose et d’avancer dans ses idées, et qui finalement persiste dans sa bêtise et comme si ça ne suffisait pas, t’insulte.

Le con, c’est cet abruti qui ne sait pas qu’il l ‘est mais qui est fier de l’être quand même. Je crois que c’est surtout ça qui m’emmerde. Le fait qu’il soit fier. C’est tellement… con.

Le con, c’est celui qui est incapable d’échanger avec quelqu’un qui ne pense pas comme lui, parce que, pense t-il, il a raison et tous les autres ont tord. Même s’ils ont raison. Même s’ils le lui prouvent. Même si lui même ne sait pas dire pourquoi il pense qu’il a raison. Car à quoi bon argumenter pense t-il, puisqu’il a raison. Il n y a que les faibles qui ont besoin de réfléchir. Et ça ne le dérange pas, le con. Son monde est bâti sur des fondations d’incohérences et de non-sens, ce n’est donc pas un de plus ou un de moins qui le fera s’effondrer. Oula, point du tout. Ca risquerait même de le rendre plus fort. La contradiction ne fait pas peur au con, elle ne le fait pas même sourciller. Au contraire, plus tu montres au con qu’il est con, plus il devient con.

Voilà ce que j’appelle un CON. Cette espèce qui si elle était en voie de disparition (si seulement!) il ne faudrait surtout pas la préserver. Fuck la diversité biologique, vive la sélection naturelle, au diable les cons!

Les cons

Cette « image » m’a bien fait rire

;)


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