Le choix de Gérard Depardieu de quitter la France qui le taxe à 85% lui attire de nombreux soutiens sur Facebook.
Par la rédaction de Contrepoints.
Alors que la classe politique française semble communier dans la condamnation du départ de Gérard Depardieu en Belgique, les Français sont eux très nombreux à manifester leur soutien à l'acteur, sur une page "Soutien à Gérard Depardieu".
A 16h, la page affichait près de 30 000 "fans", gagnés en à peine plus de 24 heures selon l'historique de la page, soit un rythme plus rapide encore que les fameux "pigeons". L'intitulé de la page précise : "Tous ensemble, soutenons Gérard dans son combat ! Plus cette page sera connue et plus notre message de soutien aura du poids. Alors n'hésitons plus, disons que nous sommes à 100% avec lui."
La vaste majorité des internautes dans leurs commentaires manifestait leur soutien envers l'acteur, avec des commentaires comme "je suis bien d'accord. Même si je ne paye pas l'ISF je vous comprend je trouve inadmissible de payer 85% d impôts et peu importe ce que l''on gagne !! bravo Gérard !!". D'autres soulignent combien l'acteur a apporté la France, surtout en comparaison avec les hommes politiques qui le critiquent : "Gérard Depardieu a payé 135 millions d'euros, Mr Ayrault, combien ?"
Nombreux sont aussi ceux qui dénoncent le double discours du gouvernement, muet sur le cas de Yannick Noah ou d'Emmanuelle Béart, mais critique de Depardieu, parce qu'il aurait soutenu Sarkozy. Ou d'écrire : "Mr Yannick Noah est défiscalisé en France et se dit socialiste ! Laissons tranquille Gérard Depardieu qui m'est devenu en fait très sympathique depuis son départ en Belgique. Et la LIBERTE de chacun et pourquoi lui ?"
Des commentaires négatifs sont eux aussi présents, même si minoritaires. Un internaute écrit ainsi :"honte à Depardieu, il a fait sa fortune sur les Français qui l'ont suivit tout le long de sa carrière et maintenant cet égoïste ne veut pas faire un effort pendant 2 ans. Il a payé 85 % d’impôts en 2012, il serait intéressant de savoir combien il lui reste".
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