Mis en place en 2008, ce réseau de solidarité a pour objectif de booster les ambitions scolaires, d’ouvrir plus grandes les portes de l’enseignement supérieur, de promouvoir l’égalité des chances, de casser les barrières culturelles, psychologiques qui empêchent certains jeunes, du fait de leur origine sociale ou géographique, de viser des filières d’excellence parce qu’elles leur semblent inaccessibles.
Le principe repose sur des partenariats, autant de rencontres suscitées entre de grandes écoles, des classes prépa, des universités (que l’on appelle les têtes de cordée) et des établissements du secondaire. Les Cordées fonctionnent au travers d’actions diverses et variées : tutorat très souvent, visites de sites de l’enseignement supérieur, éducation artistique, éducation scientifique et technique, découverte du monde de l’entreprise etc…. D’abord centré sur les zones d’éducation prioritaire, le dispositif s’est élargi. L’implication dans les collèges a également aujourd’hui beaucoup progressé.
Ces premières Assises nationales des Cordées de la réussite ont été l’occasion d’en tirer un bilan, quatre ans après leur lancement. Avec des satisfactions : 326 Cordées à travers toute la France (un chiffre qui a dépassé les objectifs), un établissement du secondaire sur 5 touché… Mais aussi des efforts à poursuivre pour, entre autres, impliquer davantage de lycées professionnels.
Côté chiffres, on observe une hausse du nombre de la participation avec 56.400 élèves ayant bénéficié en 2012 du dispositif contre 47.400 l’année précédente et 2.092 établissements engagés contre 1.600, dont 54 % dans les zones d’éducation prioritaire. Concernant les tutorats, 8.573 élèves ont bénéficié d’actions de tutorat individuel, et 18.119 d’actions de tutorat collectif. Lors des Assises, a été émis le souhait que les Cordées « évoluent vers une approche de plus en plus individualisée ».
Le bilan de ces premières assises sur le site de l’ARTEM à Nancy est donc très positif. De bon augure pour l’avenir!
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