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Qui vol un oeuf vol un boeuf

Publié le 20 décembre 2012 par Camille1617

Il y a pleins de choses que je déteste dans la vie. Je ne supporte vraiment vraiment pas, par exemple, qu’on me mente. C’est une forme de non respect absolument pitoyable qui me hérisse les poils de la même manière que si vous preniez une fourchette et que vous grattiez ses dents contre une assiette en porcelaine. (brrr)

Mais le mensonge je vous en parlerai une autre fois. Pour commencer cette série « Je déteste… », je vais vous parler des voleurs. Je ne supporte pas qu’on me vole. Un pull. Un maillot de bain. Un soutien gorge. Un briquet. Un stylo. Une idée. Je ne tolère aucun vol.

Pourquoi est-ce que ça m’enrage tellement ? Surtout que la plupart du temps, ce sont peut-être certainement de simples oublis de mes « amis » (s’il vous arrive de me voler quelque chose, même par inadvertance, je mettrai des guillemets au mot ami pour vous désigner. Ceci n’est pas une blague). Un briquet, c’est facilement remplaçable. Un stylo aussi. Même un vêtement, avec tout ce que j’ai dans mes placards, il n’y a pas mort d’homme. Soit. Mais tout de même.

Imaginez vous rentrer chez vous, et vous apercevoir qu’on vous a volé votre briquet. Rien dans votre appartement ne pourra vous aider à allumer votre cigarette. Résultat = après 45 minutes de métro et 15 minutes de marche, il vous faut vous relever de votre canapé si confortable, ressortir de votre appartement tout chaud et aller retirer de l’argent pour pouvoir aller vous acheter un nouveau briquet, parce que vous n’avez évidemment pas de monnaie dans les poches pour vous en acheter un. C’est le vol le plus fréquent et toujours aussi chiant.

Le vol de stylo : j’y pense aujourd’hui parce que je me tiens en face d’une « amie »  collègue, et je viens de me rendre compte qu’elle m’a volé mon beau stylo feutre avec lequel j’écrivais dans mon carnet rouge que j’ai toujours sur moi. Il y a deux semaines. Nous étions en tournage, mon stylo feutre et mon carnet rouge étaient à ses pieds. Je ne comprends pas comment mon stylo feutre s’est finalement retrouvé dans sa poche, son sac, sa veste, bref, en sa possession quoi. Lorsque je m’en suis aperçu, j’ai vu rouge. Mais genre, vraiment. Ce stylo, je l’ai cherché partout, je l’aimais bien, je me l’étais acheté (4 euros quand même, merde quoi !), et aujourd’hui je ne l’ai plus et je ne peux même pas lui dire de me le rendre parce que j’aurai l’air vraiment con. « Rends moi mon stylo, c’est le mien ». Vous imaginez ?

Les fringues ça me rend folle aussi. Je prête des t shirt, pulls, écharpes, ou n’importe quoi aux copines qui sont dans le besoin, en me disant que je les reverrais un jour. Et puis jour après jour après jour, après de nombreux rappels, toujours rien. Et puis on oublie. Quelques temps. Avant de se rendre compte qu’il nous manque ce fameux pull qui allait super bien avec cette jupe qu’on voulait porter aujourd’hui. Et là on voit rouge.

Pourtant, je ne suis pas matérialiste. Lorsque je fais tomber mon téléphone dans le bain, que j’explose le part choc de la voiture de ma mère ou que je casse par inadvertance un ordinateur portable, ou même lorsqu’on me vole mon sac à main qui contient tous mes papiers alors que je viens d’arriver en vacances à l’autre bout de la France, et bien je me dis « zut, c’est bête. » Et puis c’est tout. Tout est remplaçable.

Mais si je ne supporte pas qu’on me vole ne serait-ce qu’un petit objet qui ne me sert à rien, c’est parce que je trouve que c’est un manque de respect total. Qui te dit que ce petit jouet Kinder Surprise n’est pas en réalité un jouet de collection qui vaut plus cher que ton salaire mensuel ? Qui te dit que je ne m’y suis pas attaché, à ce petit objet, à ce briquet, à ce pull ? Bref. Lorsqu’on me vole quelque chose je vois rouge. Et maintenant, lorsque je prête un vêtement à une copine, j’ai toujours un pincement au cœur parce que je sais qu’il y a des chances que je ne le revois plus.



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