Jean-Michel Fourgous, maire d’Elancourt et Porte-Parole de Génération entreprise, un groupe de 80 députés qui défend les entreprises et les entrepreneurs français, revient dans ses vœux 2013 sur la politique fiscale qui fait fuir les créateurs de richesses et met la France en péril.
Par la rédaction de Contrepoints
L'ancien député Jean-Michel Fourgous rappelle dans ses voeux vidéo que la France s'est refusé à faire les réformes qui permettent aux autres pays de moins souffrir de la crise actuelle, en particulier en réduisant la dépense publique et en mettant l'accent sur la compétitivité et la croissance.
Premier responsable selon lui, François Hollande, pour avoir "menti" sur la réalité de la situation française et sur son programme, un comportement tout sauf "moral". Seule promesse vraiment tenue, "faire de la France un enfer fiscal", au point que Jacques Attali parle de "suicide fiscal". Et de souligner que tous ces pays, qui dépensent moins et taxent moins "s'en sortent beaucoup mieux que nous".
Selon lui, "l'entreprise est dévalorisée, présentée comme un lieu d'injustice et de violence sociale, nos entrepreneurs, ceux qui produisent richesse et emplois, sont traités en voyous et mis au ban de la société."
Conséquence directe de cette politique, un exil de plus en plus important de "nos talents expulsés par tant de haine et de matraquage fiscal". Au point de parler dans son communiqué de "ce climat de haine et de chasse à l’homme dont les chefs d’entreprise sont victimes". Avec un graphique parlant :
Surtout, ce ne sont plus seulement des grandes fortunes qui quittent la France aujourd'hui, mais des chefs d’entreprises, des cadres dirigeants, des investisseurs, des business angels, des ingénieurs, des chercheurs les plus innovants…
Dans ses vœux, Jean-Michel Fourgous se positionne en particulier en "relais de [ces] centaines d’entrepreneurs qui lui ont fait part de leurs préoccupations face à la politique économique du Gouvernement essentiellement axée sur la taxation : taxe à 75 %, imposition à 60 % sur les plus-values (contre 18 % au Royaume-Uni et 0 % en Belgique ou en Suisse), augmentation de l’ISF,…"
Comment sortir de l'ornière selon lui ? En cessant de cultiver un discours de lutte des classes et en se focalisant sur l'innovation, la compétitivité et la croissance déjà. En ouvrant également les cabinets ministériels au privé (10% versus 90% de fonctionnaires actuellement), ainsi que la carrière politique. 73% des Français selon l'Ifop souhaitent ainsi plus de chefs d'entreprise en politique. Surtout, en "faisant confiance à nos entrepreneurs", puisque "ce sont nos entreprises qui créent de l'emploi, pas l'État".
Pour peser, il lance également dans ses voeux une "pétition pour défendre les entrepreneurs français injustement attaqués", réclamer "une étude d’impact des récentes mesures fiscales sur la fuite des talents" ou "rétablir la compétitivité de nos entreprises, en diminuant leurs charges, ce qui suppose une baisse massive des dépenses publiques". A signer en ligne ici.
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