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No Dice Top 2012

Publié le 22 décembre 2012 par Vargasama

No Dice Top 2012

Cette année pas de No Dice Music Awards, parce que pas le temps

:)
, mais nous avions tout de même envie de faire notre petit top (et flop pour rester poli) de 2012 de la rédaction.

Alors bien entendu vous êtes libres de donner également votre avis, de nous soutenir ou simplement nous cracher dessus (personnellement ça ne me changera pas de tous les jours). Faire un choix dans toutes les productions de cette année de fut pas chose facile, mais au moins il vaux mieux ça que l’inverse.

Bonne lecture et bonne fin d’année !

Varg’ (Rédacteur en Chef / Geek/ Râleur)

  • Lorn
  • Sharon Van Etten
  • 7Weeks
  • « Wrong » Q. Dupieux (Film)
  • Muse (Flop)

No Dice Top 2012
Plus qu’une révélation, l’album « Ask The Dust » installe littéralement Lorn au panthéon de l’électro, dans le Hall Of Fame de perles électroniques. Je ne vais pas vous faire perdre votre temps en récrivant une chronique que j’ai déjà eu la chance de publier. Mais sachez que rien, mais absolument rien n’est à jeter dans cet album. Entre beats électro percutants, ambiances sombres, mélodies sublimes, notre cœur balance . D’ un côté la surprise de découvrir une ambiance riche et variée, et de l’autre la sensation de vivre un grand moment de musique. Je ne dirais que cet album m’a réconcilié avec l’électro mais presque. Difficile de me remettre d’une telle claque. Écouter « Ask The Dust » c’est un peu comme retourner au temps béni des Third Eye Foundation, des disques électro misant avant tout sur une ambiance unique, sur un vrai travail de composition plutôt que de viser à sortir des tubes « dancefloors » faits de basses disto et autre « woobles » abusifs, où le simple fait d’apposer un nom de Dj dubstep suffit à faire miroiter monts et merveille à un public ayant oublié le sens du terme composition ou talent. Plus qu’une révélation donc mais une véritable consécration pour un album qui mérite haut là main que l’on lui offre le titre de disque de l’année 2012.

No Dice Top 2012
Autre perle de cette année, dans un style complètement différente, Sharon Van Etten a simplement éclairée mon année. Écouter « Tramp » est plus qu’un plaisir, c’est un besoin presque quotidien, le seul moyen d’accrocher un sourire à mon visage de mec austère, se nourrissant au hardcore/crust et autres styles musicaux qui font chier mes collègues de bureau. A l’image d’une Cat Power (qui quant à elle a décidé d’opter pour un virage un peu plus rock), Sharon Van Etten nous bouleverse par son timbre de voix et ses compositions sublime. En plus d’avoir un charme fou (ben oui, je suis aussi un homme de base donc cela joue un peu dans la sélection de fin d’année ^^), Sharon nous interpelle par une simplicité et un talent indéniable. Même le plus triste des titres de l’album arrivera à nous mettre le sourire aux lèvres, tout comme le fait le plus beau des morceaux arrivera à nous faire décrocher une larme. Essayer de faire écouter un titre (au hasard) de l’album à n’importe qui et vous aurez droit à la réponse : « C’est quoi ? C’est beau ! ». Rien que le fait d’écrire ce petit texte en re-re-re-re-écoutant l’album m’emplis d’une tristesse immense tout en remplissant mon cœur d’espoir (ouais, ok, c’est l’instant Care Bears de mon Top 2012). Assurément le chef d’œuvre de 2012.

No Dice Top 2012
Vous imaginez bien que choisir un troisième et ultime disque pour cette année 2012 n’a pas été une masse à faire, même si cette année ne fut pas forcément un grand cru, il faut dire que de grosses pointures nous ont offert de très bonne choses. Mais pour une fois je vais me la jouer chauvin mais j’ai décidé d ’ajouter aux « incontournables » de 2012, l’album « 7Weeks Plays Dead of Night ». Alors certains me diront : « Quoi ? Même pas tu met Deftones ou Neurosis ?? » et à cela je répondrai que le ciné-concert auquel j’ai eu le chance, que dire l’honneur de participer m’a simplement scotcher. Pour l’occasion le groupe 7Weeks joue sur le film « Dead Of Night » de Bob Clark (1974), malgré une salle quelque peu désertée, j’ai eu la chance de participer à l’une des plus belle performance à laquelle j’ai eu l’occasion d’assister. La musique de 7Weeks est un mélange de post-rock / postcore des plus efficace et terriblement bien foutu, ajoutez à cela une prestation scotchante et vous comprendrez que je ne pouvais pas faire autrement que de mettre ce disque dans mon top. Redécouvrir quelque heures plus tard l’album n’a fait que confirmer ce que j’avais ressenti lors du concert. 7Weeks est un PUTAIN de groupe !!! Rien que pensez aux titres « Andy part.1/2 » en live me donne la chaire de poule. Et dire qu’ils préparent déjà un nouvel album pour 2013. Donc en plus d’être dans mon top 3, 7Weeks prends la première place de mon espoir de 2013. Et si jamais par le plus grands des hasard le groupe passe par là et tombe sur ce texte, je n’aurai qu’un mot pour eux … MERCI !

No Dice Top 2012
Après « Non Film », « Steak », « Rubber », Quentin Dupieux nous revient avec « Wrong », encore un chef d’œuvre à mettre à son actif. Bien sûr, tous les « connaisseurs » du réalisateur seront d’emblée que le scénario du film n’est rien d’autre qu’un prétexte pour Dupieux pour laisser libre court à son imagination complètement déjantée. En fait, « Wrong » c’est un peu de grand n’importe quoi, mais du bon n’importe quoi ! Dans un trailer, nous pouvions lire « Quentin Dupieux est à la comédie ce qu’est David Lynch au thriller » et je crois qu’on en pouvait pas mieux définir la chose. Au lieu de se retrouver dans des situations austères et dérangeante comme nous avons l’habitude avec Lynch, nous sommes ici confrontés à de situations complètements loufoques (pour ne pas dire débiles et barrées), des dialogue longs n’ayant aucun sens et pourtant tellement sensés, ou ne serai-ce que l’apparition de certains personnage complètement mystiques et donc très « lynchien ». Ajouter à cela un casting plutôt bien choisis (Eric Judor est simplement fantastique) et vous aurez là un vrai chef d’œuvre du genre. Un flm que je visionné le sourire au lèvres du début à la fin du film. « Wrong » est donc le chef d’œuvre de Dupieux au sein d’une filmographie déjà particulièrement parfaite.

No Dice Top 2012
Déjà que le groupe me sortait des yeux avant ça, autant être franc tout de suite Muse fait partie de mon top blacklist à côté de quelques autres grands noms que je garderai pour moi (pour le moment en tout cas), mais quand on m’a dit que Muse allait sortir un disque à tendance dubstep baptisé « The 2nd Law »… Une expression dit « Et ta sœur ? Elle bat le beurre et quand elle arrivera à la merde, tu lècheras le bâton », et bien mes amis je crois qu’il est maintenant l’heure de mettre vos papilles gustatives en éveil car il va falloir en manger ! Loin de moi l’idée de lancer la pierre à la vague dubstep qui malgré tout a produit cette année pas mal de bonnes choses mais malheureusement beaucoup de daubes aussi (Skrillex par ci, Skrillex par là, Skrillex à la plage ou Skrillex l’exploratrice). Je ne vais pas non plus m’éterniser sur le sujet, mais je voulais simplement m’exprimer sur cette « grosse production » de l’année qui mériterai de plonger Muse dans les méandres de l’oubli et les voir une fois pour toute brûler dans les flammes de l’Enfer .

Axes (Rédacteur / Gourou / Chichi)

  • Neurosis
  • Deftones
  • GYBE
  • Killer Joe (Film)
  • Prometheus (Flop)

No Dice Top 2012
Au bout de 27 ans de carrière le groupe de post métal le plus connu arrive encore à se renouveler et à montrer à sa descendance (Isis, Mastodon, Today is The Day, Botch et des dizaines d’autres) qui est le patron avec son dernier album “Honour Found In Decay”

No Dice Top 2012
De la scène néo métal des années 90 seuls Deftones et System Of A Down auront réussi à éviter le ridicule. Car en plus d’un talent évident les deux groupes ont fait preuve d’une intégrité hors norme. La bande à Chino est désormais au sommet de son art et manie mélodie et puissance comme personne à travers leur exceptionnel « Koy No Yokan »

No Dice Top 2012
Aussi bons soient les disques de Caspian, Mogwai ou Mono, il faut reconnaître que Godspeed a fait très fort avec cet album, «Allelujah Don’t Bend, Ascend », un monument du post-rock qui transcende le genre.

No Dice Top 2012
Pour le meilleur film, le choix n’a pas été évident, certes j’ai éliminé tout film avec Marion Cotillard, qui lorsqu’elle ne se fait pas bouffer les jambes par un Orque (la conne), feint la mort avec un talent tout particulier qui a pour seul mérite d’amener un coté comique au Batman de Nolan pourtant très sombre. Alors là encore j’ai fait le réac, préférant glorifier un vieux réalisateur comme William Friedkin (« L’exorciste », « Cruising », « Rampage », « Bug », etc.) qui revient avec un polar d’une noirceur extrême, le fantastique « Killer Joe » qui se permet des scènes d’une audace rare dans un cinéma hollywoodien un peu frileux.

No Dice Top 2012
Pour le bide, j’ai eu beaucoup moins de mal, l’attente et l’envie provoquées par les bandes annonces et le casting ont d’autant plus accentué ma déception en voyant « Prometheus » de Ridley Scott. Je ne vais pas m’attarder sur les nombreuses aberrations de la mise en scène, simplement regretter qu’un tel chantier aboutisse à un film aussi peu habité.

Maev’ (Rédactrice / Cascadeuse / Groupie)

  • BRNS
  • The Hives
  • Hannah

No Dice Top 2012
Pour résumer en 3 albums l’année qui vient de passer, j’ai décidé de faire un top 3 groupie, c’est à dire les trois sorties qui ont fait battre mon petit cœur de midinette post-adolescente. Et donc je commence évidemment par MA découverte de l’année 2012, j’ai nommé BRNS (prononcez Brains hein, allez pas chercher midi à Tombouctou non plus). Ces 4 jeunes et charmants petits belges sont la nouvelle sensation qui se refile de bouche à oreille et commence à envahir les réseaux et médias (auto-proclamés) über-spécialisés-on-est-trop-chébran-musique. Et pour cause, impossible de ressortir indemne de leur concert tant les mots énergie et émotion ont semble-t-il été inventés pour eux. Pour ma part j’ai pris ma claque au festival Europavox à Clermont Ferrand, au hasard d’un chapiteau et j’écoute leur mini-album en boucle depuis. Pour décrire le style de BRNS il faudrait piocher dans du math-rock, du post-rock et autre post-c’était mieux après. Certains diront qu’on y trouve du Foals ou une inspiration Wu-lyfienne, personnellement j’ai envie de dire que BRNS fait du BRNS, point final. Des mélodies accrocheuses et aériennes, des envolées épiques, le tout sévèrement burné rythmiquement, sans doute grâce à leur batteur/chanteur fou qui frappe sur ses fûts et crie dans le micro comme si sa vie en dépendait. BRNS possède ce petit truc qui prend aux tripes et qui retourne la tête et le cœur comme ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps. Leur conformation scénique est comme la claque qu’ils nous donnent : frontale ! Si vous n’avez pas encore eu la chance d’assister à un de leur live démentiel, courrez-y, ils tournent pas mal en ce moment dans la moitié nord de la France et devraient élargir leur scène de crime en 2013. Et en attendant, je ne peux que vous conseiller d’aller écouter au plus vite leur EP « Wounded », vous ne serez pas déçus, parole de groupie !

No Dice Top 2012
Bon là j’avoue, je triche un peu, « Lex Hives » n’étant pas le meilleur opus des suédois mais comme il n’y a pas de catégorie « top 3 des meilleurs concerts de 2012 », j’ai décidé de le mettre quand même. Et puis je fais ce que je veux après tout. Donc les Hives, pour les vieux de la vieille, c’est 20 ans de carrière commencée sur les chapeaux de roues avec un son punk-garage-rock et deux albums qui, à mon gout, cristallisent l’essence des Hives : V »eni Vedi Vicious » et « Tyrannausorus Hives ». l aura ensuite fallu attendre 5 ans après le décevant « Black and White Album » pour que les suédois reviennent nous gratifier de leur nouvel album « Lex Hives » et donc ENFIN une nouvelle tournée. Car oui, qui dit tournée, dit occasion de voir en chair et en poils les bêtes de scène que sont les Hives. Et là mes amis, ils méritent amplement la première place de tous les classements. Howlin’ Pelle « Mick Jagger » Alqmvist et son frère Nicholaus sont des piles électriques rechargées au plutonium, incontrôlables, déjantés, infatigables, époustouflants. Et dans la folie furieuse qui s’empare du public en transe, leur dernier opus prend tout son sens. Certes on s’éloigne un peu du raw-punk de départ mais les mélodies et la rythmique n’en restent pas moins efficaces, énergiques et prenantes. Et je défie quiconque ayant assisté à leur show d’en ressortir indemne et ne pas se chanter pendant des jours encore « Come On » ou « Go Right Ahead ». Résolument plus pop et plus grand public mais pas moins rock pour autant, « Lex Hives » mérite amplement sa place dans ce classement, rien que pour vous pousser à aller voir ces monstres de scène en vrai et à vous réécouter leur discographie sans attendre.

No Dice Top 2012
En tant que groupie number ouane du duo azuréen depuis la première fois que je les ai vus en 2010 en première partie de Fink, je ne pouvais pas faire de top groupie sans parler d’Hannah. Le texte qui va suivre sera donc évidemment dénué de toute objectivité, vous êtes prévenus. En plus d’être beaux gosses (on a dit top groupie hein) et d’écrire des textes intelligents et des mélodies chairdepoulesque, Emmanuel A. et Laurent T. sont assurément les plus grands magiciens de cette année 2012, capables de vous faire croire qu’ils sont 12 sur scène. Et que ce soit tout seuls comme des grands, ou accompagnés d’un orchestre de cordes (et oui on s’emmerde pas !), Hannah c’est un concentré d’émotion et une énergie contagieuse qui ont été particulièrement bien capturés sur ce premier album. Impossible de ne pas se trémousser sur « Kabuki », se faire prendre aux tripes par « Over and Out » ou de reprendre à tue-tête le refrain de « Golden Mean ». Les riffs sont frénétiques, les mélodies implacables et les chœurs impeccables, finissant même en apothéose choralesque (j’invente des mots si je veux) sur « Tonight We Sing », un titre qui pourrait te faire pleurer au mariage de ta sœur ou donner ton salaire à l’Ethiopie. La faute aux accents Bowie-esque du chanteur et aux rythmes fous de ce batteur incroyable (kikoo), Hannah c’est incontestablement la révélation groupie de 2012. Alors courrez acheter leur album « People In The Mirror Are Closer Than They Appear »et on se retrouvera au premier rang lors de leurs prochains concerts, que je leur souhaite nombreux.

Schoun Ly (Rédactrice / Dj / Kawaï)

  • John Talabot
  • Tristesse Contemporaine
  • Santigold

No Dice Top 2012
John Talabot avec son album « Fin (Spécial Edition) » avec tout les remix inclus et d’ailleurs par de sacrés pointures (Pachanga boys, Kento Slash Demon, etc.)J’y ai découvert et apprécié depuis le printemps un album minimaliste et rêveur et je ne l’ai plus lâché avec les remix sortis par la suite. En tout cas, belle rencontre musicale, Monsieur Talabot !

No Dice Top 2012
Tristesse Contemporaine pour son dernier album éponyme, sombre et certains morceaux qui sortent du lot tels que « Hell Is Other People » (clip à regarder) et « I Didn’t Know. »

No Dice Top 2012
Santigold avec son album « Master of my Make-Believe » parce qu’on l’attendait au tournant pour cette nouvelle production pop, électro et afrobeat et qu’elle réussi avec brio.

Marj (Rédactrice / Section Ciné / Celle qui a aimé Melancholia
;)
)

  • De Rouille et d’Os
  • Amour
  • Red Dog

No Dice Top 2012

Vous l’attendiez avec impatience, le voici le voilà, le top 3 des meilleurs films de cette année.

Bien que celle-ci fût cinématographiquement assez moyenne, quelques perles ce sont disputés la troisième marche du podium. C’est pourquoi je commencerai par décerner le premier prix à “De rouille et d’os” de Jacques Audiard. Fan un jour, fan toujours, Jacques Audiard reste pour moi le meilleur réalisateur du moment. Avec “De Rouille et d’Os”, il nous gratifie d’un film riche et sensible doté d’une esthétique qui laisse pantois. Comme toujours dans le cinéma d’Audiard, le film très axé sur les personnages, nous parle de l’homme, des relations humaines, des sentiments profonds. Jacques Audiard sait, comme personne, traiter des sujets universels tout en ajoutant une touche d’extraordinaire. L’histoire, même si elle est originale, n’a finalement que peu d’importance comparé à la justesse du jeu des acteurs, le traitement des images et la mise en scène. Matthias Schoenaerts, révélé dans le superbe film Belge “Rundskop” y tiens le rôle principal avec un aplomb à faire pâlir les plus grands acteurs. Marion Cotillard, quant à elle, porte le film au sommet en endossant le rôle de Stéphanie, la dresseuse d’orques. Il y’a des plans dans ce film que l’on oublie jamais. Haut les cœurs, avec cette histoire d’amour hors du commun, Jacques Audiard, vous fera, comme à chaque fois, chavirer, repousser vos limites et titillera finement vos émotions les plus profondes. Un grand film, à voir et revoir sans modération.

No Dice Top 2012
La deuxième marche du podium, sans conteste, revient à “Amour” de Michaël Haneke. “Amour” ou comment exprimer l’inexprimable. Dans “Amour”, il a beaucoup de choses. Il y a tout d’abord une grande histoire, l’histoire de la vie. Ensuite il y’a une histoire d’amour, pas l’amour qu’il y’a dans les films à l’eau de rose, non, le vrai, celui qui endure tout. Puis, il y a la maladie et enfin la mort, celle qui nous attend tous. Pas très “jojo” tout ça me direz-vous. En effet, ce film n’est pas facile, pas très confortable mais il est tout simplement magnifique et bouleversant. “Amour”, c’est l’histoire de deux personnes âgées qui affronte la maladie mais il nous parle surtout de l’insoutenable vulnérabilité de l’être. Un film qui prend le temps et qui nous laisse le temps. Épuré et intense, il nous ramène au plancher des vaches avec force et, à la fois, une immense poésie. On ne sort pas indemne d’un film comme celui là. On ne peut parler de cette grande œuvre sans saluer la prestation magistrale de Jean-Louis Trintignant qui nous offre ici sa dernière prestation d’acteur, une performance, et pas des moindres.

No Dice Top 2012
Un autre, désormais, grand réalisateur a su se démarquer cette année, c’est le jeune canadien Xavier Dolan, avec “Laurence Anyways”. Encore une histoire d’amour, mais, cette fois, dans un style beaucoup plus “punk” et esthétisant. Ce film est basé sur l’histoire vraie et complexe d’un homme qui décide de changer de sexe. Loin des clichés habituels du travesti du bois de Boulogne, nous avons ici à faire à une grande histoire d’amour entre deux êtres, un homme et une femme, confrontés à un destin hors du commun. Un film très “catchy” et rythmé avec une splendide bande originale. Bref, un film audacieux et emballant mais regrettablement trop long. (2h39). C’est pourquoi, je décernerai ma troisième récompense à un film pour le moins inattendu. “Red Dog” de Kriv Stenders. Un film sorti en 2011 en Australie mais en 2012 en Europe. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce film est un véritable coup de cœur. Un film simple, avec des plans magnifiques et une histoire d’amour, encore une, mais cette fois entre un chien et son maître  Une sorte de road movie dans les splendides paysages australiens. Tant le scénario que l’esthétique du film sont soignés. Basé sur une histoire vraie, ce film sans “chichis” est touchant sans être “gnangnan” et est très bien réalisé. Des personnages décapants pour un film marquant. Un film à voir sans hésitations et qui convient pour toute la famille. En cette période morose au goût de fin du monde, de crise sociale et financière, il semble que le cinéma veuille lui nous emmener du coté de l’amour comme pour panser nos blessures.

Joyeuses fêtes et à l’année prochaine pour encore plus de cinéma!

Flipmax (Rédacteur / Cinéphile / Nihiliste)

  • GYBE
  • Crystal Castles
  • Oslo 31 août (film)
  • Martha Marcy May Marlene
  • Like Someone In Love (flop)

No Dice Top 2012
Le retour du grand orchestre canadien 10 ans après « Yanqui U.X.O », leur dernière galette qui avait divisé les fans, et 2 ans après un retour sur scène et quelques changements de line-up (retour de Moya à la guitare, départ de Norsola le violoncelliste et arrivé d’un nouveau batteur), le combo décide de poser sur bande deux morceaux joués uniquement en live depuis 2003, les multi bootlégués « Albanian » et « Gamelan » rebaptisé respectivement « Mladic » et « We Drift Like Worried Fire », entre lesquels s’intercalent deux drones. En 2012 plus que jamais la révolte, la fureur et la passion sont de retour grâce à leur dernier album “Allelujah Don’t Bend, Ascend”

No Dice Top 2012
LE coup de cœur, éléctro sombre et oppressante, alternant au fil des titres entre violence et mélancolie, le duo canadien avec son album « III » signe le skeud de cette fin d’année

No Dice Top 2012
Une journée dans la vie d’un toxicomane qui après 2 ans de cure, deux années coupées du monde, décide de reprendre contact avec sa famille et ses amis. Cependant 2 ans, c’est une éternité, et il constate que bien des choses ont changé et que comme le train qui ne marque pas l’arrêt en station, le temps a filé à toute allure, sans lui, et finit par se poser la question « Que reste-t’il de mes vingt ans ? »

No Dice Top 2012
Une jeune étudiante quitte tout et choisit d’intégrer une étrange communauté au fin fond des États Unis. Le récit alternant ellipse, flashback et présent, nous perd entre délires et réalité de la jeune fille qui après avoir fui cette « communauté » suite à des évènements traumatisants, se réfugie chez sa sœur et son mari. Ne retrouvant plus sa place dans cette société dont elle rejette les valeurs, prise de crises de délires, elle sème la discorde au sein du couple, persuadée d’être suivi en permanence, elle sombre peu à peu dans la paranoïa. Le film se déroulant sur un rythme lent et posé , évitant tout jugement et moralisme, nous perd dans les méandres de la manipulation de l’âme humaine. Pour l’anecdote, ce film à été projeté en séance privé à la maison blanche à la demande du Président Obama.

No Dice Top 2012
Long, long mais vraiment trop long pour un film d’1h30 ! Une histoire mais pas de scénario, la rencontre entre une étudiante qui se prostitue et un vieux professeur veuf à la retraite. Si de prime abord l’intérêt de ce film est d’avoir pour cadre Tokyo (Lost in translation effect ?) nous sommes cependant vite déçus car nous ne voyons pas grand chose du Japon. Et finalement le film ne démontre ou ne dénonce rien du tout (la solitude des personnes âgées, la prostitution des étudiantes). Nous pouvons le dire sans ambages, on s’emmerde grave ! Encore un film de passe droit dont le festival de Cannes n’en finit pas de nous habituer.

Duru (Rédacteur / Crust / Force Rouge)

  • Converge
  • Crocus
  • Jungbluth
  • Amour (Film)
  • Flop

No Dice Top 2012
Converge – All We Love We Leave Behind

No Dice Top 2012
Crocus – Our Memories Dress Me In a Dust Lust

No Dice Top 2012
Jungbluth - Jungbluth

No Dice Top 2012
Amour de Michaël Haneke

 

No Dice Top 2012
La reformation de Refused

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