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A nous de faire attention

Publié le 26 décembre 2012 par Pslys

A NOUS DE FAIRE ATTENTION

Être de gauche et de surcroit socialiste en cette période difficile , impose un recul et une réflexion de fond.
Factuellement devant ces tristes réalités économique et politique à nous de nous situer :

- 1)Exposition médiatique: la réalité économique enferme les médias dans des stratégies de vendre au maximum ,donc instrumentaliser les trains qui n’arrivent pas à l’ heure( les couacs sont grossis et les avancées sont tues ou minorées). Se revendiquer observateur ou acteur objectif serait, de reconnaître que notre président François Hollande déroule son programme et le met en œuvre sans surprise. Que je sache c’est pour cela que nous l’ avons soutenu et élu. (Ceux qui ne croyaient pas en lui l’ont toujours combattus frontalement, directement et indirectement :donc ils sont toujours dans leur cohérence et constance )
Pendant que les médias amusent la galerie sur des éléments de forme, il gouverne avec un axe qui répond à sa doctrine que ça plaise ou non à ses détracteurs.

- 2) Réalité Politique: pour exister chaque acteur va se donner les moyens de créer le buzz ,donc ne pas hésiter à reprendre ce qui marche dans l’ opinion publique et qui met en difficulté notre majorité (observons à quel point les divisions au niveau de la majorité sont exploités, les débats de fond sont remis au gout du jour dans un aspect polémique cf Florange,PSA,ou le mariage pour tous)
En politique le débat au sein d’ un parti ou d’une majorité est nécessaire et c’ est sain pour la démocratie. Mais une fois que les choses sont délibérées c’est d’accepter le verdict. Force est de reconnaître que nous l’oublions parfois et nous continuons le débat au-delà de raisonnable. Qu’Ayraut et Montebourg ne soient pas d’ accord , il n’ y a pas de quoi fouetter un chat car nous le savons sinon il n’y aurait pas eu de primaire; ce qui compte c’ est qu’ il y a eu arbitrage avec des décisions que l’on soit d’ accord ou pas sur ces dernières. Il faut savoir ce que nous voulons, n’oublions pas à quel point nous reprochions à Sarko de décider de tout et de tuer dans l’ œuf tout début de débat ou ligne divergente. Si nous sommes nostalgiques disons le haut et fort

- 3) nous situer : Quoi de plus logique et normal comme constat. Ce qui ma semblé condamnable,me semble –t-il, c’ est que des camarades ne se mettent pas en ordre de bataille et vont dans le sens du vent médiatique en devenant amnésiques. La France est dans une situation compliquée et complexe, avons-nous oublier que la droite dirige ce pays depuis 10 ans dont 5 de Sarkozy qui divisait pour mieux régner. Et la bagarre Fillon Copé est un résultat concret à méditer.
Rassembler n’est pas du luxe et quoi que l’on dise Hollande est rassurant quand il se pose en président de tous les français.
Nous, militants, devons accepter que les « il n’ y a qu’à, faut que « ,vendeurs d’ illusions, sont dangereux pour la nation. Mettons les choses sur la balance et nous nous rendrons compte que le changement a commencé depuis Mai et que les résultats seront là ,car il y a bien un axe bien défini. Il est bien vrai que nous pouvons être par cette spirale de doute ,car bien orchestrée par nos adversaires ;mais chacun d’ entre nous doit prendre son bâton de pèlerin et ne pas accepter un lopin de terrain à nos adversaires qui ne nous ferons aucun cadeau même si c’est la période de Noël.
Au passage contextualiser(dans quel monde vivons-nous?), intégrer la mondialisation et mettre nos chances de notre côté(garder nos fondamentaux au niveau des politiques de redistribution dans un esprit de justice solidaire et créer les conditions d’ emplois durables pour nos concitoyens) est un objectif noble de notre majorité présidentielle. Que l’ on ne s’y trompe pas, le cap responsable ne trouvera jamais  son chemin dans des actes qui consistent à dire qu’ il faut prendre l’argent là où il y en a .

En conclusion, je dirai que nous nous devons d’arrêter de nous bercer d’ illusion et de bien mesurer dans quelle réalité sociale ‘ économique et psychologique se trouve notre si belle république, toutes nos 3 fonctions publiques sont fragiles et l’ état providence est en crise profonde. Rétablir tout cela passera par un soutien sans faille à François Hollande tout en restant vigilant et critique sur les choix qui nous paraissent dévier de la ligne.
Birame Ndiaye


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