Chaque démocrate responsable se lamente à chaque élections : le taux d’abstention ne fait que progresser. Il faut redonner au citoyen, le goût de la chose publique et le réconcilier avec ses élus.
Face à ce désenchantement où désillusions se mêlent frustration et crainte de la mondialisation, le citoyen peut reprendre confiance dans l’acte politique, dans ses représentants. Encore faut-il lui donner les moyens. Et quels sont ces moyens ?
Nous vivons dans une société de plus en plus complexe . Les réponses à apporter le sont aussi.
Ce constat appelle de nouveaux modes de débat démocratique
Eh bien, c’est peut être tout "simplement" de le faire participer concrètement , qu’il prenne sa part de décision à tout ce qui concerne sa vie sociale en dehors des grandes et petites consultations électorales .
Le citoyen doit devenir un « consommacteur »
Prendre sa part de décision, là où il vit, c’est à dire dans sa commune : lieu de proximité par excellence. Et c’est parce que sa participation à cet échelon sera reconnue et concrète que le citoyen donnera du sens aux autres instances représentatives plus éloignées que sont le conseil général, le député ou la conseil régional.
En effet, comment peut-on demander au citoyen de voter pour des représentants qu’il ne voit pas et dont les domaines de compétences sont d’ailleurs floues et entrecroisées , alors que déjà là où il vit,au quotidien, dans sa commune, il ait le sentiment d’être dépossédé de ce pourquoi il a voté. C’est à dire de sa Représentativité.
Si à l’échelon de la commune, ce sentiment existe, alors il n’y a pas cher à donner aux structures intercommunales et autres instances : députation, ministre et....Président de la République !
La décentralisation, les structures intercommunales sont justifiées sur le plan économique, européen (pour moi) mais laisse un sentiment de dépossession citoyenne. Et le vote au suffrage universel des ses représentants n’y changerait rien . On ne ferait que déplacer le problème.
Alors quels sont ces outils de participation ?
C’est l’implication des citoyens dans les processus de décision.
Un exemple concret : Prenons le cas d’un aménagement communal intéressant un quartier, la commune entière. Par exemple’implanter une médiathèque à Pernes les fontaines ou créer une maison des associations etc...
On peut définir quelques degrés d’implication.
Voici quelques explications !
- Le degré 1 : c’est la simple information : la municipalité se contentant d’informer uniquement les citoyens, sans attente de retour.
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- Le degré 2 : c’est la consultation : la municipalité consulte le public sur ce projet pour recueillir son avis par le biais soit d’une procédure obligatoire (type enquête d’utilité publique ) dont les conditions de procédure, d’ailleurs, ne sont guère pratique (sic)! Ou une procédure volontaire, type référendum local. On reconnaît d’emblée à cette consultation le peu d’impact. Pourquoi me consulter si cela sert à rien !
Mais cette consultation n’implique pas de retour de la part de la municipalité !
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- Le degré 3 : correspond à la concertation . La municipalité recueille l’avis des citoyens et lui soumet après consultation le projet amendé. Les citoyens peuvent alors être amenés à faire des contre –propositions .
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- Enfin le degré ultime : le degré 4 : si on peut dire c’est la véritable participation où les citoyens élaborent collectivement un projet. Ceci implique de mettre au point des outils pédagogiques susceptibles de mettre participants : élus, citoyens, techniciens en capacité de contribuer activement.
Ces méthodes sont employées dans certaines pays du Nord de l'Europe ! En Allemagne par exemple ! Daniel Cohn-Bendit connait le sujet ! Comme par exemple sur Francfort dont il est ou était un élu.
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En dehors de ces deux derniers points 3 et 4, la démocratie participative restera lettre morte ou produit de la “Communication” : un simple "chat" . Nous touchons là un point capital.
Sans retirer à nos élus, maires en l'occurrence, leur droit de représentation et de responsabilité, combien seraient capables d’écouter, d’intégrer l’engagement de leurs citoyens, de perdre un peu de leur pouvoir d’élaboration pour que la démocratie, la République ici comme à Pernes les fontaines, en tire plus de force ?
Jeu de briques
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Pacman
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