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Une mauvaise nouvelle, une bonne, et meilleurs voeux de bonne année

Publié le 31 décembre 2012 par Copeau @Contrepoints

Chers lecteurs, au seuil d'une nouvelle année qui promet d'être riche en rebondissements, je souhaite partager avec vous une mauvaise et une bonne nouvelle sur l'année qui se termine et, surtout, tous mes vœux de bonne année.

Une mauvaise nouvelle, une bonne, et meilleurs voeux de bonne année
Chers lecteurs, au seuil d'une nouvelle année qui promet d'être riche en rebondissements, je souhaite partager avec vous une mauvaise et une bonne nouvelle sur l'année qui se termine et, surtout, tous mes vœux de bonne année.

Mauvaise nouvelle

La mauvaise nouvelle, qui bien entendu ne surprendra aucun lecteur régulier de Contrepoints, c'est que l'heure est grave. Pour voir en quoi, il suffit de prêter un œil au "débat" sur la falaise fiscale en Amérique : tous les organes de presse et médias, même financiers, réclament à cors et à cri, comme solution, plus de dette et plus de dépenses publiques. Nous somme juste au début d'une crise majeure due à des États qui ne savent pas restreindre le domaine et le poids de leur action et, en conséquence, à un endettement public ingérable, et le "débat" se résume à demander encore plus de ces deux phénomènes.

En France – et, dans une moindre mesure, en Belgique – c'est pire, puisque le processus budgétaire ne laisse pas la place à cette dramatisation à l'américaine, qui a au moins le mérite de suggérer l'existence d'un problème. Chez nous, rien de tel.

Ici, la différence est surtout que nous avons déjà largement franchi la falaise.

Qui ne voit pas que ceci nous conduit vers de sérieux ennuis, n'a pas tout compris.

Bonne nouvelle

La bonne nouvelle, c'est que le rideau de fer de l'information montre des faiblesses.

À lire et écouter la presse et les médias, il est frappant que leur antipluralisme se durcit de plus en plus au fur et à mesure que les problèmes s'aggravent. Plus le besoin d’information est critique, et moins il le satisfont. Qu'il est loin le temps où les pages du Monde laissaient un peu de place à un Éric Le Boucher ou à un Jacques Marseilles, au moins comme alibi.

Qui parcourrait de nos jours, quotidiennement, les principaux médias, aurait l'impression d'une absence quasi complète de contestation sur les points suivants :

  • La crise a été causée par le libéralisme (les riches, la grande-finance-apatride-suivez-mon-regard, etc.)
  • Il faut faire rendre gorge aux riches et aux banquiers
  • ... et aussi aux entrepreneurs
  • Mais il faut quand même sauver les banques
  • La sécu, la retraite, l'éducation, doivent être des monopoles d'Etat
  • Plus de dépense et de dette publique va ramener la croissance
  • Plus de croissance va faire évaporer la dette ... abracadabra
  • Les syndicats défendent les travailleurs
  • ... etc., vous connaissez la chanson, et sinon, ouvrez un journal / allumez la télé / la radio

Ce qui est une bonne nouvelle, c'est que plus l'information se crispe autour de cette version unique antipluraliste, plus les signes émergents d'inérêt, de la part du public, semblent monter, pour des versions plus diversifiées des choses.

Ce qui me permet d'affirmer ça est la très robuste progression de la fréquentation de Contrepoints et de l'intérêt qu'il soulève. Notre fréquentation est en forte augmentation, ainsi que l'amplification par le bouche-à-oreille des réseaux sociaux. Nous avons ainsi largement plus que doublé nos lectures depuis en un an, et le rythme va plutôt en s'accélérant. (N'hésitez pas à accélérer le mouvement en faisant connaitre autour de vous, si vous pensez que ça serait une bonne chose, bien entendu).

Ce qui est encouragant, c'est que les mouvements spontanés et émergents de désaccord avec le consensus social-médiocratique, provoquent pour Contrepoints (et, nous l'espérons pour tout le reste du web libéral) des poussées de fièvre de fréquentation. Ce fut le cas pour le non-mouvement des pigeons, qui malheureusement a fait la tragique erreur de se comporter comme si les politiciens étaient dignes de foi, et c'est encore plus le cas suite au choix courageux du n°1 des acteurs Français, d'oser dire : "ça suffit" ! Vous aurez reconnu Gérard Depardieu, que je remercie ici.

Pour résumer la séquence en boucle d'évènements, qui devrait continuer de se reproduire en 2013: la sociale-mediocratie (et soyons clairs, UMP ou PS, ça ne fait pas grande différence) va continuer d'amplifier les pratiques mêmes qui nous garantissent l'aggravation de la crise ; les médias subventionnés vont continuer de se crisper autour de la version unique antipluraliste officielle ; et le commun des mortels, moins panurgien qu'on ne veut bien le dire, va graduellement sentir qu'il y a anguille sous roche, et se tourner vers des sources d'information plus dignes de foi ... mauvaise nouvelle, bonne nouvelle.

Mais assez de ces spéculations. Ce soir, l'heure est à la fête, et il importe surtout de profiter de la bonne compagnie de ses amis et des êtres aimés.

Bonne année 2013.

Je suis heureux de vous adresser, fidèles lecteurs de Contrepoints, tous mes voeux de bonheur, santé et prospérité. Que 2013 vous amène bonne choses.

Permettez-moi d'ajouter juste une toute dernière chose. Si la situation du pays où vous vous trouvez devient trop mauvaise, ce qui certes n'est pas garanti, mais, par ailleurs, ne peut pas être absolument exclu, car bien malin qui peut dire comment, et à quelle vitesse, vont désormais évoluer les choses, ma recommandation personnelle est de ne pas attendre passivement que le pouvoir et les autorités prennent soin de vous et de vos proches : clubs, églises (ou mosquées), quartiers, collègues de travail, famille, amis, et même entre inconnus, on peut prévoir qu'il va falloir que des mains se tendent que d'autre acceptent de prendre les mains tendues. Puis-je humblement vous encourager à envisager de ne pas attendre que l'aide viennent toujours miraculeusement des autorités et du pouvoir ? Je sais bien que presque tous ceux qui me lisent ici ont déjà fait cette prise de conscience.

Si nous avons des épreuves à traverser, nous pouvons aussi en sortir grandis.

Bonne année.


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