Comme je vous l'annonçais sur ce blog il y a quelques jours, Jean-Marie Bockel, fraîchement débarqué du secrétariat à la Coopération à celui des Anciens Combattants, était déjà de retour en Afrique pour une visite à Dakar jeudi et vendredi. On se demandait bien ce qu'il allait y dire. La réponse n'a pas tardé et confirme le caractère symbolique et extrêmement politique de son déplacement.
"Libre". Jean-Marie Bockel est "libre de ses choix, libre de partir, mais libre de rester aussi". "Si à un moment donné j'avais le sentiment que cette démarche d'ouverture devait s'arrêter, ce serait une raison pour moi de cesser mon engagement", a précisé le maire ex-PS de Mulhouse. Mais pour le moment l'ouverture semble toujours lui aller comme un gant. A l'instar de son nouveau poste.
Sur le plan des relations politiques, les visites d'un secrétaire d'Etat aux Anciens combattants français au Sénégal sont assez rares pour être saluées. De l'avis de Gaston Madeira de l'agence de presse APA qui me répondait il y a quelques jours "les anciens combattants sont la mauvaise conscience de la France, l'histoire ne s'efface pas malgré tout".
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