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5 janvier / A-normal

Par Blackout @blackoutedition
5 janvier A-normal L'entrée dans un de ces pavillons, coquets, est un supplice. Au premier abord il est habité par des zombis abrutis de chimio, bavant, fumant et attendant les repas : je n'ai qu'une envie c'est de repartir en courant mais je ne peux plus, plus la force. Puis trois quatre jours passent et un fantôme vient dans ma chambre sous le prétexte de me taper une clope. Comme je ne fume pas et qu'il se sent seul, il me raconte sa vie qui ressemble à ne descente de V.T.T : des trous des bosses des chutes des plaies encore béantes. Et la carapace, petit à petit craquelle, elle n'est pas bien épaisse sinon il ne serait pas ici et je découvre un être anormal au premier sens du terme a-normal, qui n'est pas aux normes qui ne rentre pas dans les boîtes qu'on nous impose dès notre enfance. Ils sont légions, des adolescents tremblotants et écrasés par leur mère aux vieillards chargés d'histoire qui bavent leur guerre qu'ils n'ont jamais digérée et qui se font disputer parce qu'ils brisent leurs biscottes dans leur café au lait. J'ai rencontré un PDG de trente ans qui m'a embobiné avec sa maison qu'il avait acheté une somme folle (!) avec un jardin immense. Dès qu'il a su que j'étais jardinier, il m'a embauché pour tout nettoyer. Danger, mytho. J'ai dit "oui oui" je pensais "méfiance" et puis j'ai rencontré sa femme, charmante et désespérée. Lorsque nous sommes sortis il m'a invité chez lui, maison siècle dernier (XIXème) jardin somptueux, j'ai travaillé pour lui, il m'a payé rubis sur l'ongle et il a rechuté. A suivre... demain !

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