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Héroïnes

Publié le 06 janvier 2013 par Olivier Walmacq

Deux jeunes filles décident d'enregistrer une K7 en compagnie d'un type qui couche avec la plus dévergondée. Elles finissent par se retrouver à un concours. La plus belle passe l'audition mais avec la voix de sa copine. Le dilemme commence et le succès risque d'être rude pour les deux filles...

Affiche française - Héroïnes

La critique "spéciale Leslie" de Borat

Toi, public chéri! Toi qui a adoré t'extasier du calvaire de l'ami Borat devant le récent revisionnage de Fanfan, la tulipe. Bon enfin, toi qui me lis les trois quarts du temps (enfin je crois...), tu vas découvrir que Gérard Krawczyk n'a pas fait que des suites et des remakes foireux. Non, non pas que. Avant, il faisait péter l'arène de Nîmes (mieux que Metallica!), filmait Virginie Ledoyen sous toutes les coutures (Leslie coucher!) et faisait connaître Maïdi Roth avant qu'elle n'explose dans Plus belle la vie (humour!). Certains assidus auront déjà été vérifié de quel film il s'agit en tapant sur Google "film de Krawczyk avant Taxi" ou encore "films avec Virginie Ledoyen nue" (ce qui devrait donner des résultats pour le moins colossaux- NDB). D'autres iront tout simplement chercher sur la fiche Wikipedia ou Allociné du bonhomme et voir "Héroïnes- 1997". Voilà, entrons maintenant dans le vif du sujet mes petits cocos! Outre Ledoyen et Roth, Krawczyk met également en scène Marie Laforêt en maman de Virginie, Charlotte de Turckheim en mère de Maïdi, Saïd Taghmaoui en french lover, Serge Regianni en vieux briscard, Marc Duret en producteur en herbe, Dominique Besnehard de passage et Edouard Baer en prof de philo (oui, vous avez bien lu).

Virginie Ledoyen et Maïdi Roth - Héroïnes

Le scénario d'Héroïnes est des plus simples et bien dans son temps (les années 90 donc). Virginie et Maïdi sont deux jeunes filles vivant dans un trou paumé de la France. Virginie saute sur tout ce qui bouge, mais ne trouve jamais l'amour. Sa seule amie est Maïdi, une compositrice timide qui fantasme sur son prof de philo (oui Edouard Baer, devait être content le gus!). En fricotant avec un mec, Viriginie se dit qu'il pourrait payer pour qu'elle puisse enregistrer une K7 (on fait avec son temps). Problème: elle chante comme une casserole au contraire de sa copine. En d'autres termes, la moche chante et la belle en playback. Magique. Mais nos copines vont commencer à se mettre des batons dans les roues, Virginie va se droguer, Maïdi va perdre sa mère et roucoule avec Saïd. Vous l'aurez bien compris, Héroïnes se révèle très cliché et ne manque pas de raconter la même histoire que bien d'autre. La référence à Bouge ne serait pas anodine et Olivier pourra vous en reparler durant des heures. Reste que musicalement, même si je n'aime pas, c'est toujours mieux qu'Ophélie Winter ou autres bouseries auditives dont nous avons été victime en France durant les années 90. Il n'y a clairement pas photo.

Virginie Ledoyen - Héroïnes

Une vraie fable sur les success-story made in 90, arrivant juste au moment où les boys bands commençaient sérieusement à couler. Pour le reste, les acteurs n'aident pas à aimer un tant soit peu le film. En dehors de Ledoyen et Roth qui s'en sortent encore correctement, les autres sont soit très bêtes, soit de banals caméos. Taghmaoui apparaît comme une sorte de Daniel de Taxi avant l'heure, à savoir un branleur ringard et looser en amour. Laforêt nous offre un final parmi les plus what the fuck du Cinéma Français. Dan le genre ridicule non seulement ça se pose là, mais en plus, on ne parvient pas du tout à comprendre l'acte en question. Jalouse de la réussite de la copine à sa fille? Marre du silence? On ne le saura pas. On n'échappe également pas au happy-end plombant. On remarque également que le réalisateur aime bien le fond blanc, nous le refourguant entre plusieurs scènes dont la séquence pré-générique de fin. Regianni cachetonne au possible, idem pour l'agent des stars qui ne sert qu'à taper du poing au début du film (séquence au combien débilitante). On peut néanmoins dire que les shows sont faits correctement et l'ambiance est là. Je serais néanmoins indulgent envers ce film, car ce n'est que poussière face à d'autres crus naveteux du camarade Krawczyk.

Marc Duret - Héroïnes

Une bluette risible et caricaturale digne de Gérard Krawczyk.

Note: 4/20

Note naveteuse: 14/20


Heroines Bande annonce par kost930


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