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[Critique DVD] La Vierge, les Coptes et moi

Par Gicquel

[Critique DVD] La Vierge, les Coptes et moi

Namir part en Égypte, faire un film sur les apparitions de la Vierge au sein de la communauté copte.« Il y a des gens qui la voient, d'autres qui ne la voient pas. Il y a peut-être un message dans tout ça. » L’enquête lui sert de prétexte pour revoir sa famille, et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène…

[Critique DVD] La Vierge, les Coptes et moi
"La vierge, les coptes et moi" de Namir Abdel Messeeh

Avec : Namir Abdel Messeeh, Siham Abdel Messeeh

Sortie le 02 janvier 2013

Distribué par Arte Vidéo

Durée : 91 minutes

Nombre de : 1

Film classé : Tous publics

Le film :

★
★
★
½
☆

Les bonus :

★
★
★
☆
☆

L’aventure de Namir Abdel Messeeh n’est pas banale. Quand il se rend en Egypte qu’il a quitté tout petit, c’est pour réaliser un documentaire sur les apparitions de la Vierge dans son village natal. Il rencontre ses proches et recueille leurs témoignages, dressant un portrait de la communauté copte et de leurs croyances. Mais au fil des rencontres, et des difficultés financières, le jeune réalisateur en arrive à imaginer une autre issue pour son film qui maintenant penche de plus en plus vers la fiction.
Il en devient un « personnage » à part entière, et écrit un véritable scénario pour mettre en scène son village d’une façon rocambolesque avec l’aide de sa mère, Siham, complice malgré elle. Ce n’est pas le plus triste de l’opération de voir cette brave femme prendre quasiment le relais du producteur qui à l’autre bout du monde, sur un autre tournage, ne comprend plus rien à ce qui se passe en Egypte.

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Par la grâce d’un montage, habilement bidouillé (il aurait  paraît-il demandé un an) Namir Abdel Messeeh réussit alors un docu-fiction assez original.  Où l’on assiste par exemple à des discussions très animées autour de la représentation de la Vierge, à partir d’une iconographie rapportée par le réalisateur. Inconcevables pour certains, ces images prennent peu à peu la forme d’une jeune fille du village qui s’apprête maintenant à vivre les premières émotions d’un tournage cinématographique. Il est un brin fantoche et la mère du réalisateur  traitera même son garçon, de givré !
Toute la famille, et les amis du réalisateur se mêlent pourtant au jeu de la figuration, pour feindre la joie, l’étonnement et l’admiration quand la sainte femme apparait dans le ciel. C’est à la fois drôle et émouvant, cette magie du cinéma retrouvée, qui s’exprime pleinement dans le regard des spectateurs-acteurs de la première représentation du film. Un film  enjoué et d’une sincérité totale.

la vierge, les coptes et moi

  • Scènes coupées

Même si effectivement elles pouvaient ne pas apparaître (encore que celles du marc de café, et de la dispute familiale méritaient un autre sort), elles apportent dans ce bonus un supplément d’âme à cette belle aventure

  • Extrait d’un court-métrage

Il parle de son père qui fut prisonnier de Nasser. C’est vraiment trop court pour en penser quoi que ce soit. On aimerait donc en (sa) voir plus.

En bref

Le film

★
★
★
½
☆

Le réalisateur était parti pour un documentaire , mais au final c'est un film très original qui nous conte l'histoire d'une communauté coptes en Egypte, à travers l'apparition de la vierge.

Les bonus

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★
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☆
☆

Des scènes coupées très intéressantes


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