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Raphaël, les dernières années

Publié le 11 janvier 2013 par Pralinerie @Pralinerie
Raphaël, les dernières années Plus que quelques jours pour aller découvrir Raphaël au Louvre... Il faut vous décider !

L'exposition débute par les oeuvres de jeunesse de Raphaël (issues des collections du Louvre comme le petit Saint Georges ou le petit saint Michel)... Bon, pourquoi pas. On nous a vendu ses dernières années dans le titre mais s'il faut introduire... On passe ensuite aux grands retables et aux commandes prestigieuses. Et dès ce moment, on nous montre le travail de l'atelier de Raphaël et ses inspirations (Michel-Ange, Léonard de Vinci). Le focus est ensuite fait sur deux élèves : Giulio Romano et Gianfrancesco Penni. Si le premier est plutôt convaincant, le jeu des attributions rendent le second assez peu détectable. Je ne vous en dirai pas plus mais la variation de son style le rend difficile à identifier. L'expo se cloture sur les portraits peints par Raphaël (Pourquoi là ? Pourquoi après ses élèves ? Drôle d'idée). L'intérêt de l'expo : - Les cartels. Bravo ! Enfin un travail intelligent et intelligible. Quand il y a une référence à une oeuvre dans le texte du cartel, une reproduction de celle-ci est présentée. Cela vous parait aller de soi mais cela fait des années qu'on le réclame. Donc c'est extra, on n'a plus besoin de trimbaler son encyclopédie. - Les oeuvres : les retables sont impressionnants ; les prêts, de qualité. - La confrontation du maître et des élèves : le parti pris est intéressant, bien mené. Dommage qu'on ne sache toujours pas reconnaitre les oeuvres de Penni en sortant... Bien sûr, il y a du monde mais même les dessins restent accessibles. Une belle expo.


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