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GASTRO et NOROVIRUS: Les premiers signes d’une NoV saison difficile – Eurosurveillance

Publié le 12 janvier 2013 par Santelog @santelog

Ce rapport d'Eurosurveillance engage les établissements de santé à se préparer à l'arrivée en force de « NoV » et à adopter des mesures d'hygiène strictes et d'isolement des cas d'infection pour lutter contre cette nouvelle épidémie. NoV ou plus sérieusement Sydney 2012, c'est le petit nom donné à cette nouvelle souche australienne du norovirus, très contagieuse et qui provoque des vomissements et la diarrhée.


GASTRO et NOROVIRUS: Les premiers signes d’une NoV saison difficile – Eurosurveillance
Les norovirus sont la cause la plus fréquente de gastro-entérites chez des personnes de tous âges, plus fréquentes en hiver. Cette nouvelle souche s'avère très contagieuse et provoque des vomissements et la diarrhée. La propagation peut être évitée par le lavage des mains et la désinfection des surfaces, indique Eurosurveillance. Et si l'infection a des effets extrêmement désagréables, la plupart des patients se rétablissent en quelques jours.


Une incidence cette année de 63% plus élevée que l'an dernier : En France aussi, cette dernière semaine a vu l'incidence des cas de diarrhée aiguë augmenter, et atteindre une incidence de 410 cas pour 100.000 habitants, soit plus de 250.000 nouveaux cas et atteindre un niveau très au-dessus du seuil épidémique (283 cas pour 100.000 habitants). L'épidémie de gastroentérite est donc bien là. Mais, sur l'Europe, les experts estiment ici que, pour cette saison 2012-13, il y a un nombre plus important de cas que d'habitude et ces premiers résultats estiment une incidence cette année de 63% plus élevée que l'an dernier. Une augmentation qui serait liée à différentes souches circulantes, dont Sydney 2012.


Sydney 2012 est devenue la souche dominante. D'abord identifiée à Sydney, elle l'a ensuite été en France, en Nouvelle-Zélande et au Japon. La revue médicale Eurosurveillance suggère que Sydney 2012 serait responsable de l'augmentation du nombre de cas par rapport aux saisons précédentes dans un certain nombre de pays de l'UE. En cause, une immunité moindre contre cette nouvelle souche virale. Dans le passé, soulignent les auteurs, d'autres souches du même génotype (GII.4) ont également été responsables de la majorité des cas de gastro-entérite aiguë et de décès et, depuis 1995, des variantes épidémiques nouvelles GII.4 ont vu le jour tous les 2 ou 3 ans.


En conclusion, il n'y a pas de traitement spécifique de l'infection à norovirus autre que de laisser la maladie suivre son cours, avec des symptômes qui durent habituellement environ deux jours et de s'hydrater régulièrement.


Source: Eurosurveillance online January 3 2013 Indications For Worldwide Increased Norovirus Activity Associated With Emergence Of A New Variant Of Genotype II.4, Late 2012.


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