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L'amour est dans le pré : A qui devez-vous écrire ?

Publié le 15 janvier 2013 par Poclatelephage

Nous connaissons enfin les quatorze agriculteurs de la saison et j’ai évidemment mes favoris.
L'amour est dans le pré : A qui devez-vous écrire ?

J’ai donc décidé d’écrire aux sœurs de Sophie, l’agricultrice de 28 ans, qui terrorise les poulets en tapant des mains. J’hésite encore entre son aînée et sa cadette, mais je pense que nos 14 ans de différence pourraient poser problème avec la seconde.  J’espère que l'agricultrice ne se vexera pas de ma démarche singulière, mais au pire je me contenterai d’elle, ce que je vais dès ce post achevé lui expliquer dans ma lettre.Plus sérieusement, nous avons clairement cette année quelques bons partis, qui risquent de récolter tous les suffrages.
Ainsi, Stéphane, maire de son village, ou Jean-Noël et ses truffes, ont plus de chances de recevoir des tonnes de courrier que Philippe, DJ en costume argenté le week-end, ou Damien, qui oublie le titre des films qu’il va voir, et qui se présente en disant « c’est moi qu’est Damien ».
Dans la catégorie beaux gosses, nous avons cette année Guillaume, dont le plus gros défaut est d’être le sosie de Pascal le grand frère, et d’être un chouïa maniaque, et surtout mon idole Thomas, et son chauffage à 18°, qui ne pose pas de problème avec une petite polaire. C’est super sexy en plus les polaires, dire que je croyais ça passé de mode. En même temps, chez moi, il fait 18° aussi et avec un pull, ça passe, je vous promets. Vous pouvez m'écrire d'ailleurs si vous ne craignez pas le froid, que vous aimez les chats (sauvages) et que vous supportez de regarder la star ac', le jeudi avec moi ([email protected] / l'amour est dans le blog).
Chez les filles, Françoise, l’éleveuse de poneys de 52 ans, peut m’adopter sans problème. Elle devrait grâce à son physique pas trop disgracieux et à son cadre de vie recevoir beaucoup de lettres.
En dehors de Damien, qui a certainement le profil d’un Freddy ou d’un Thierry, les candidats sont plutôt moins caricaturaux que d’habitude, même si Jean-Louis, bien que gentil, m’a paru trop sensible pour l’émission,  tout comme Philippe, qui n’aurait certainement pas dû se vanter que sa femme lisait des revues érotiques avec des femmes dedans. Je  veux bien écrire à son ex du coup.
Mais, comme je le martèle, la vraie héroïne de l’émission demeure la fabuleuse Karine Le Marchand, qui s’extasie d’un rien à la ferme : les chaleurs des vaches, les taureaux qui ne sont que 4 pour satisfaire la libido d’un troupeau de bêtes à cornes, les ouah-ouah dans la maison d’un agriculteur, les mignons petits poussins… J’ai craint à un moment qu’elle en étouffe un façon Lennie, ce qui aurait été plutôt rigolo.
Sans Karine, l’émission n’aurait évidemment pas le même charme, et la chaîne le sait bien. D’ailleurs, elle est de plus en plus fabuleuse dans ses tenues lors de ses visites aux fermiers.  Il faut lui reconnaître le mérite de bien accoucher leur âme aussi, et de rendre la majorité d’entre eux plutôt attachants.
Mais bon, elle ne doit pas faire oublier le concept de l’émission. Cet été, les candidats recevront toujours chez eux, deux prétendantes, aux mieux l’une d’elle sera renvoyée manu militari chez elle en cas de coup de cœur, et la production se gaussera abondamment des travers de chacun.
De mon côté, je m’en moque, tout ce qui compte c’est que les épisodes ne durent pas trois heures, comme l’été dernier. C’est bien le seul retour à la raison que j’espère de la chaîne et de la production. 

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