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Le coup de pression, par Tom Thibodeau

Publié le 15 janvier 2013 par Insidebasket @insidebasket
Atlanta n'a pas vu le jour cette nuit à Chicago. Démantelés, déchiquetés, torturés, dépecés, les Hawks ont subi le traitement défensif maison des Bulls. Celui que Tom Thibodeau n'avait pas vu assez souvent cette saison. Alors le technicien a employé les grands moyens et s'est fâché tout rouge le matin du match si on en croit les différents témoignages, recueillis par ESPN Chicago.
"Ce n'est pas marrant de se faire crier dessus à 9h du matin" racontera Joakim Noah. "Il y a eu beaucoup de 'fuck', vraiment beaucoup. Il y en a eu beaucoup, n'est-ce pas ?" s'adresse-t-il alors à Rip Hamilton à ses côtés. Le vétéran au masque validera le discours du pivot français : "Toute la journée".

Plus consensuel, Taj Gibson donnait quelques pistes sur les raisons du courroux de son coach, peu satisfait par le bilan très mitigé des Bulls au United Center (10-10 avant la victoire d'hier).
"Il a dit que nous étions si bons à l'extérieur par rapport à ce que nous faisons à la maison, qu'il avait l'impression de voir deux équipes différentes. Quand nous sommes à la maison, certains oublient nos principes défensifs. Ce soir, nous sommes juste revenus aux fondamentaux. Tout le monde a fait son job, et nous avons eu la victoire."

Les Hawks ont été maintenus à seulement 58pts, dont 20 en première mi-temps et seulement 5 dans le deuxième quart-temps. Une prestation qui a du faire plaisir à Thibs, même s'il se gardait bien de le manifester.
"Nous avons juste défendu. Les deux choses qui tuent l'esprit d'équipe sont les mauvais tirs et le manque d'effort pour revenir en défense. Les deux choses qui aident à construire un esprit d'équipe sont le fait de partager la balle et de jouer ensembles."

Nul doute que les Bulls auront retenu la leçon et joueront désormais avec plus de passion pour éviter un nouveau coup de gueule monumental de Thibodeau, dont certains ont visiblement eu du mal à se remettre.
"C'était dingue de le voir nous crier dessus avec autant de passion" conclura Gibson.

Un discours que le coach espère ne plus avoir à reproduire et que les joueurs espèrent sans doute ne plus entendre.

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