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Ostermontag

Publié le 18 janvier 2013 par Olivier Walmacq

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Genre : Horreur, Snuff Movie (interdit aux moins de 18 ans)

Année: 1991

Durée : 1 heure

L’histoire : Des psychopathes, du gore comme s’il en pleuvait, des meurtres, des viols, des tortures, des amputations du sadisme de la nécrophilie, de la scatologie, du cannibalisme, de la perversité….  

La critique de Vince12 :

Aujourd’hui on se retrouve pour parler d’un film allemand qui s’est taillé sa petite réputation sur le net et via les vidéos piratés. J’ai nommé Ostermontag un film d’horreur réalisé par Heiko Fipper, qui joue la carte du Snuff Movie et qui est réputé giga violent et insoutenable sur le net. Plusieurs sites en parlent comme un sommet d’horreur. Et par-dessus tout, un de mes potes m’annonce que je vais prendre la claque de ma vie en regardant une copie récupérée. Là, je commence à flipper et à avoir envie en même temps. Alors je me lance.

En réalité, ce film amateur fauché se veut très excessif dans la violence donnant l’ambiance d’un vrai snuff movie.

Attention SPOILERS

b

En fait Ostermontag (ce qui signifie littéralement Lundi de pâques ???!), suit la trajectoire d’une bande de trois jeunes psychopathes en furie. En fait, le tout est assez confus, pour donner une certaine ambiance snuff une fois encore. Mais au final, tous les bouts de ce Snuff ne sont pas toujours raccordés dans l’ordre (là encore pour retourner l’esprit du spectateur).

Tout ce qu’on peut donc dire, c’est qu’on a notre bande psychopathes qui va s’en donner à cœur joie. Le film n’épargne donc pas les détails et nos sadiques de service ne manquent pas d’imagination pour inventer des jeux cruels que ce soit le « kickjogging » ou encore l’aiguille les yeux bandés. Je ne décrirai rien, mais sachez qu’on a droit à des sévices particulièrement gratinés et des scènes de torture et de meurtre ignoble. Plusieurs victimes essentiellement féminines vont regretter d’avoir croisé la route de nos trois dingos. Les psychopathes finiront même par s’entre tuer.
Viol, meurtre, humiliations, scatologie, cannibalisme, nécrophilie, tortures, amputations, énucléations tout y passe et de façon très cru.

c

Pour autant si le film est hyper trash, il faut avouer que certaines scènes font sourire par leur côté raté. Les bruitages sont sortis tout droit d’un cartoon par moment, les actrices jouant les victimes ont parfois l’air de se faire chier, et certains effets sont laborieux (mention spéciale pour la tête explosée dans l’escalier). On retient aussi une scène où un des psychopathes tue son collègue en lui mettant un aspirateur dans la bouche pour lui pomper le gosier.

Certaines scènes sont donc assez ridicules et d’autres mal faites, c’est pour quoi je me suis dit, une fois le générique arrivé, qu’on m’avait peut être un poil pris pour un con avec cet Ostermontag. Cela dit une fois le générique fini, on a droit à une nouvelle scène proprement atroce qui surpassent toutes les précédentes en termes d’horreur et qui se veut également très réaliste.

Cela dit un gros problème dans tout cela, ou veut en venir le réalisateur ? Nul doute qu’Ostermontag a probablement inspiré la série des August Underground par son ambiance de snuff. Et par ailleurs le film n’a aucun but précis si ce n’est de choquer ou de procurer une distraction malsaine.

Une fois encore le film contient certaines scènes assez ridicules qui prêtent plus à sourire mais d’autres vraiment atroces. 

Bref un film assez surfait, assez inégal et surtout très dispensable.    

     

Note : ? 

 


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