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Critiques Séries : Fringe. Saison 5. Episodes 12 et 13. SERIES FINALE.

Publié le 19 janvier 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Fringe // Saison 5. Episodes 12 et 13. Liberty / An Enemy of Fate.
SERIES FINALE


Comment fait-on pour dire au revoir à sa série préférée ? Je dois avouer que la question me taraude encore. Je me demande si j'ai bien dire au revoir à l'une des meilleures séries de science fiction de tous les temps. Car oui, Fringe reste une série magique, magnifique, manquant de qualificatif pour la décrire et c'est au fond ce que j'aime le plus. Afin d'achever les choses de la meilleure façon qu'il soit, ce double épisode met en place une certaine continuité de ce que toute la saison a déjà installé. La mise en place du plan de Walter afin de sauver l'univers des Observers me plait et donne envie d'en voir beaucoup plus. Je suis à la fois content et frustré. Frustré car je ne pourrais plus jamais voir d'épisodes inédits de la série. Un peu comme si l'on avait voulu me punir. Dans "Liberty", Fringe revient faire un tour dans le monde alternatif. Autant dire tout de suite l'une des meilleures choses que la série ait pu nous offrir. Le retour dans le monde alternatif permet de retrouver Faux-Livia et Lincoln Lee. Ils vivent maintenant en couple, et ont eu un garçon. Faux-Livia est à la tête de la Fringe Division, Walternate a pris sa retraite et Chelsea Clinton se présente aux présidentielles américaines;
Fringe ne laisse donc pas échapper de détails et nous offrir un retour tonitruant et surtout très passionnant. On sent que les personnages sont en forme et qu'ils sont contents de nous retrouver. Le sourire exquis de Faux-Livia m'avait terriblement manqué, j'ai encore l'image dans ma tête et je ne pourrais jamais la quitter. Mais pourquoi revenir dans le monde alternatif ? Uniquement pour pouvoir récupérer Michael dans que les Observers puisse le remarquer alors qu'il tombait entre les mains de ceux ci à la fin de l'épisode précédent. L'attachement d'Olivia pour Michael est assez unique dans la série. Bien plus qu'avec Etta finalement. Mais c'est le côté très maternel de notre héroïne. Durant cet épisode le but est clairement de commencer à tout mettre en place de tous les côtés. Même September (ou plutôt Daniel) prépare sa petite machine afin de changer le cours du temps. Car le but du projet de Walter c'était de changer le cours du temps afin d'éviter l'invasion des Observers. On n'aura pas de vrai aperçu de la vie de nos personnages dans les dernières secondes de l'épisode mais ce n'est pas grave, la tulipe noire envoyée par Walter à son fils Peter était une chose… magnifique.

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"An Enemy of Fate" entre dans le vif du sujet et rend un vrai hommage à la série alors qu'en pénétrant dans le bâtiment des Observers, Olivia, Walter et Peter font se dérouler des évènements "Fringe" que l'on avait pu voir dans les saisons précédentes : du virus du rhume grossi un million de fois, à ces pieuvres qui sortait de Chinatown, en passant par l'illusion de se faire attaquer par des papillons, le virus qui bouche tous les orifices de notre corps, celui qui liquéfiait notre cerveau, … Un hommage réussi qui permet de remplir le téléspectateur de nostalgie. C'est en tout ça ce qu'il s'est passé avec moi. Je n'avais pas encore envie de dire au revoir à la série, je n'étais pas prêt mais elle l'a achevé de la meilleure manière qu'il soit. Une fin de saison avec une connotation émotionnelle forte. Sans compter sur l'hommage. Car l'on avait déjà eu toutes les réponses précédemment, un peu comme avec Lost mais en beaucoup plus rationnel cette fois puisque l'on est tout de même dans une série de la science.
L'autre grand retour de ces deux épisodes c'est celui de Broyles qui se trouve être The Dove (nous le découvrions il y a quelques épisodes de cela), le fameux infiltré chez les partisans humains des Observers. J'ai bien aimé le retour de ce personnage et la série va nous faire croire qu'il peut mourir. Encore une fois un choix judicieux qui joue sur des rebondissements inédits. L'autre chose à laquelle je ne m'attendais pas c'est le départ de Walter. C'est lui seul qui peut sauver le monde en prenant avec lui Michael dans le futur. Il doit donc quitter Olivia et Peter. J'ai trouvé les adieux déchirants, surtout que depuis cette saison, la relation entre Peter et Walter n'avait jamais été aussi forte et intéressante. Quand Peter appelle son père "Dad", cela change clairement du "Walter" dont il l'affublait depuis le début de la série. Derrière tous ces changements se dessine donc une partie plus émotionnelle. J'ai aussi adoré les adieux de Walter à Astrid. Cette dernière est souvent oubliée dans la série mais au fond, elle ne devrait pas l'être. Elle est tellement intéressante et apporte beaucoup à la série.
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Finalement, je ne sais que dire de plus. J'ai eu une nuit pour digérer ce double épisode et je n'ai pas l'impression d'avoir dit au revoir à ma série préférée. Un peu comme si j'étais dans le déni, tout simplement. Tout ressort donc au bon moment : des émotions aux petites histoires de la saison. 5 saisons c'est une belle vie pour une série, surtout pour une série qui a été maltraitée par sa chaine de diffusion, balancée entre de multiples cases sans broncher. Finalement, Fringe prouve qu'elle a toujours été une série continuelle et sans fautes dans ce double épisode bourré de références malignes. J'en ai même oublié les splendides violons de Chris Tilton qui accompagnent ces deux épisodes brillamment.
Peter - "If we shoot them and their dead why would we want them to float away?"
Walter - "Because it's cool!"
Note : 10/10. En bref, une fin magnifique, touchante et parfaite pour une série magique et magnifique.


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