Le POINT évoque l'influence des fraternelles et en particulier celle de l'enseignement entourant le ministre Vincent Peillon. Personnellement j'ai rarement fréquenté les fraternelles, associations para maçonniques regroupant des francs - maçons d'obédiences différentes et de bords politiques différents ayant une profession ou un passion commune (fraternelle parlementaire, enseignante, police etc...)
Je me souviens ainsi de la fraternelle des chasseurs, car certains amis y étaient
. Ces fraternelles souvent présentées dans les médias comme un noyau de copinage, d'entraide, de piston... C'est un raccourci comme toujours truffé de phantasmes, de préjugés.De la fraternelle de l'enseignement, j'en ai pas un souvenir transcendant
. Des frangines et des frangins, enseignants , personnel de direction de mon académie qui se réunissent occasionnellement pour soulever des questions très souvent abordées sur le plan professionnel. Je regrettais pour ma part que ces réunions sensées poser des questions de terrain se noyaient dans le pédagogiquement correct. Nul (le) n'est à l'abri de son écolePar contre, j'ai un bon souvenir de la fraternelle de la police où invité, je rencontrais des policiers de divers services (officiers, gardiens, commissaires, sécurité publique, CRS. Les FM aiment discuter , colloquer
.Ainsi j'ai pu assister à des tables rondes où un conférencier était parfois invité. Au cours de ces tables rondes , sans tabous les questions de terrain étaient déjà posées dans les années 1990 -2000 . Comme la violence dans les quartiers, le rôle de la justice. Période au cours de laquelle le ministre de l'intérieur de l'époque M Chevènement avait soulevé l'indignation d'une partie de la gauche relayée par la presse en qualifiant ces jeunes violents récidivistes de sauvageons.... Je souviens d'un témoignage d'un officier évoquant la situation aberrante (Nous sommes en 1998) d'un jeune mineur qui en était à sa 63ème interpellation en toute impunité.
C'était malheureusement sans compter la réalité du terrain et le drame du docteur Michel Bourgat qui avait vu son fils tué en pleine rue de Marseille. Et qui après ce drame s'engagea dans des actions humanistes au service de la jeunesse. Les drogues, les problèmes liés à la délinquance, de ses conséquences et des moyens possibles d'y remédier.
Voici un article de presse où un conseiller du ministre de l'intérieur J.P. Chevènement, ancien ministre de l'éducation nationale soulève le problème de la violence dans les quartiers sensibles.