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Ce vide entre nous, le ciel

Par Guimond

Erin, oujragan du 11 septembre 2011, passé sous le radar, bizarre tiens!

Tout ça relié par des fils
Que le plus puissant mortcroscope
Ne saurait détecter malgré
Que les signes s’empilaient
Devant ou autour de la porte
Avec un gros X rouge dont le sang
Dégoulina longtemps avant et ensuite
À jamais et ce n’est pas un erreur
Ni de fabrication ni de matériaux
De Ikéa si on peut traverser
Et ou faire dématérialiser
Le contreplaqué il suffit de voir
Au ralenti ce qui advint de poutres d’acier
De plus de trois mille cuves de w.c.
Pouff! Disparue la matière!
D’un seul rayon d’anti-matière
Empruntée à l’ouragan Erin

Avant une manifestation publique
D’un pouvoir si bien caché
Un si en avance sur la compréhension
Qu’il ne se cachera plus
Un dont les ramifications sont telles
Que personne ne pourra
Pointer du doigt vers quiconque
Car la guerre n’est pas ici bas
Entre une quelconque bande de gais tarés
Contre des rebelles sortis des banlieues
Ou se battre ou crever de faim restent
Nos deux seules options
Mais se battre contre qui?
Se battre au nom de qui?

Dure à cerner la banlieue de partout
Quand on a vu que nulle part
Est notre demeure
Le bras gauche sous le ciel
Enfilant à l’histoire de ces ailes
Sinon plus rien ne nous soutient
Poussière rouge dans les veines
Et murmure de rengaine arrière-plan
Ou plan B selon la grille d’Options
Assez limitées somme toute

Ce n’est pas en se croyant sage
que l’on croise la sainteté
Ni même en jouant juste
Jouxté au mélange en ‘bon perdant’
Entre nous dans la connexion
Flotte un Dieu sans limites
Un miroir avec plus de facettes
Que la somme de la debte
Du pays nommé ‘vous savez qui’
Dont le plafond n’a de cesse
Que de grandir, un géant
Ça fait ça: grandir mais
Telle le requin en captivité
Ne grossit que jusqu’aux limites
De l’engin le maintenant sous cage
Tel un plan d’affaires ou d’évasion
À ceux qui refusent leurs visites
Nocturnes au bout du stéthoscope
Que l’on fourre entre les bures
Pour quelques ‘guiliguili’
Pas nécessairement de bonne augure

Entre deux mondes le ciel
Où est permis surtout l’interdit
Que veux le peuple?
Ce que le gouvernement prohibe
Vers une cellule avec télévision
Et autres distinctions dans le temps
Que cela prend à introniser
Sans plus tarder une rue
Portant maintenant son nom
Telle une croix gammée
Devant le temple de la jamais nommée
Ainsi qu’une joyeuse aberration
Suivra la trace du pétard
Plus con que damné à brûler
Sans jamais exploser au visage

Vivant maintenant sans solution
La dernière baffe de potentiel
Piqué au radium enrichi
En attendant le cri des bottes
Sur fond de hurlements contondants
Désenchaîné lors des aveux
Sur le vif déchiré d’adieux
Un coin de ciel servant de faggot
Au cahier d’écolier en flammes
L’apesanteur vaut sa leçon
De mal barré qui serait parano
Enrobé du suc des barricades
Un velours sans prétention
Et toute cette paix fichue en l’air
Que les faux prophètes hurlent
La prochaine catastrophe
Débordant de la une
Vive la gué-guerre ce soir on meurt
Adieu la lune en comptant les heures

Dès le début à la porte qui ouvre
Tu en as encore le choix
Ne compte surtout pas sur moi
Rapport de force signé faiblesse
Je ne sors pas sans prescription
Ce que j’ingurgite comme bêtise
Comble l’illusion ou un jour guérir
Vivant à la fibre hors-raison
Au pied du mur qui boitera vite
Dès que je murmurai ton prénom
Sans une seule fois le tromper

Comparaison éléphantesque en
Vérité je suis trop simple pour
Les esprits englués dans l’honneur
De se croire spéciale supérieur si si
Ce paradoxe de base
Persiste et saigne en masse
La tache noire qui coagule à la lumière
Monstruosité bedonnante qui pense
Aux complexes que dalle

Ravageant creux et large chez les siens
Mon histoire de coeur sans fin
Parmi tous ces ‘je’
À la queue meuh meuh
Mise enfin entre les mille matelas retournés
De la face cachée de ta foie
Qui se résume en la peur de mourir
Armée au modus operandi
D’un émméché permanent
Battu d’avance au cœur noir
Sous un chemisier blanc
Switchant la corde raide autour du cou
Avec un sérum assomant
D’amnésie collective pour notre
Sécuritél

En quête d’une bavure de vérité
Au protocole désactivé des ‘moi’
La tête replongée dans la cuve
Régurgitant les équations
Si tu étais meilleure en maths
Tu ne compterais plus sur ‘moi’
Que si tu es seule au milieu du vide
L’abîme, l’absence, la potentialité
Trahit l’essence de chaque impartialité
Je suis un reflet de ton infinie
Collection de personnalités

Implémentez puis mentez
Mentez jusqu’à votre dernière dent
La subversion c’est officiel
Attend salement son tour
En suppléant la chaire
À l’amour collatéral
Des canons sciés
Une fois résolue la cible
Du manque sans issue
Que l’adrénaline lors du conflit
Cantonnera au retranchement
ant pis puisque le calcul s’érige
Approchant à grands pas l’insécurité
De ce qu’il me reste de munition
Pas encore robotisé mais pas loin
D’une lobotomie générale

Pied de nez et roulette russe
Aux flammes endurcies genre Sibérie
Avant la tempête de transparence
Qui ouvrira la réalité telle une conserve
La peur de mourir 101 et la certitude
Basées sur des pronostics décevants
Car fondés sur l’espace et le temps
L’on verra avant la fin que ce n’est
Que le début, une porte qui ouvre
Comme dans un film de science-fiction
Un scénario sans queue ni tête
Ou des êtres: ‘nous en l’occurence’
Faisons des incursions dans le tissu
De la boucle dont nous sommes otages
Du temps cet éternel ennemi
De l’esprit prenant chaire
Pour y voir plus clair

Aux raisons de notre démembrement
Trinquons à la défenestration
De tous les agents circonstantiels
Comprenons enfin qu’ils sont une aide
Descendus d’un barreau de l’espace
Intersidéral qui nous sépare
Parfois de nos proches
Venus boire le miel de la vérité
Avant qu’il ne se tourne en fiel
Ou en la une des journaux
Et que le commun des mortels
Efface le sens du mot cadeau
À en oublier de dire Merci!

(“«Il n’y a rien hormis Lui*», ce qui signifie qu’il n’existe aucune force au monde qui soit en mesure d’aller à l’encontre de la volonté du Créateur. Et si l’être voit qu’il existe des choses en ce monde qui nient ‘Pamlia Shel Maala’ (la Cour Céleste), c’est parce que ainsi en est Sa volonté. Cela est considéré comme une correction, qui s’appelle «la gauche repousse et la droite attire», c’est-à-dire que ce que la gauche «repousse» est considéré comme correction. Cela signifie qu’il y a des choses dans le monde dont le but est de détourner l’homme du droit chemin, par lesquelles il est rejeté de la ‘Kédousha’(קדושה).” Extrait de Shamati, article 1 (J’ai entendu) du Baal HaSoulam telle que noté par le Rabash.)


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