Pour qui veut approcher l’œuvre de Claude Ber, il y a à présent une revue qui lui a consacré son numéro 51. Une vingtaine d’artistes, photographes, peintres et poètes y sont réunis et dessinent avec leurs propres mots le portrait d’une femme engagée dans son temps, et, plus qu’un portrait, ils dessinent une sorte de cartographie, « Souffles. Pulsations. Respirations ». Ils mettent en évidence la poésie comme une pratique, elle-même citant Claude Simon : « L’écriture travaille celui qui la travaille ». Ils révèlent un projet de « dirécrire », la poésie ne pouvant rester lettre morte mais ayant besoin de la parole, et non seulement de la bouche « qui attend qu’un mot la remplisse » mais du corps en scène. Cette écriture est « engagement de solitude ». Elle dit : « Ecrire, c’est être en chemin. Au risque de se perdre. A celui de se trouver aussi. » Quand on lit Claude Ber, la folie est toujours proche, car son écriture est un « corps à corps avec la folie », elle fait « l’expérience de la perte, de cette mort dans la vie que nous connaissons, de cette vie qui porte la mort ». Au cours d’une soirée au MOTif (observatoire du livre et de l’écrit en Ile de France), j’ai pu découvrir la proximité de l’écriture de Claude Ber avec la sculpture, la peinture, la musique, par des contributions que vous pouvez retrouver dans cette revue NU (e).
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble