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Social Kids-Le Sac

Publié le 23 janvier 2013 par Olivier Walmacq

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Genre : court-métrage

Année : 2012

Durée : 14 minutes

L'histoire: En allant récupérer leur ballon sur un terrain vague, Léo et Paul trouvent un sac rempli de vignettes de foot. Ils décident de les revendre pour se faire de l'argent. Tout va pour le mieux pour Léo et Paul... Jusqu'à ce que le propriétaire du sac refasse surface..

La critique d'Alice In Oliver:

Difficile de se faire un nom dans l'univers du septième art, surtout via le court-métrage. Pourtant, ces "minis" films permettent de découvrir de nouveaux talents et parfois de futurs grands réalisateurs. C'est probablement le cas de Mike Zonnenberg qui signe le troisième volet de Social Kids, donc Le Sac. Pour les amateurs, je renvoie à l'interview du réalisateur publiée le 18 janvier dans ces pages.
Clairement, le réalisateur est un petit gars du Nord, un "ch'ti". Toutefois, son cinéma n'a pas grand chose à voir avec la célèbre comédie de Dany Boon.

Nul doute que le "ch'ti" deviendra grand. Le scénario se concentre sur deux jeunots, Léo et Paul, des amateurs de football, qui trouvent par un hasard un sac rempli de vignettes de foot. Les deux compères se lancent alors dans un commerce juteux.
Mais très vite, ils doivent affronter les sbires d'un certain Maratona (un mixe entre Maradona et Cantona), un parrain local et le véritable propriétaire du sac en question.

Les références de Mike Zonnenberg sont évidentes. On pense parfois à Snatch et à Kick-Ass, notamment pour les séquences de baston au ralenti. Le réalisateur est aussi un fervent admirateur du cinéma britannique. Le court-métrage est saupoudré d'humour à la sauce british et s'appuie sur un bande son pop rock. En l'espace de quinze petites minutes, le cinéaste parvient à nous transporter dans son univers, à savoir celui de la rue.
Sur ce dernier point, l'univers de Social Kids-Le Sac n'est pas sans rappeler (par certains aspects) celui de la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn.

Mike Zonnenberg est également un fan des films de gangsters. Ces différentes influences se ressentent très fortement dans ce court-métrage à la fois drôle et original, bien éloigné de l'image parfois misérabiliste du Nord, hélas bien trop souvent véhiculée par les médias.
Après Le Vélo, Le Vase et Le Sac, on attend désormais avec impatience le prochain court-métrage de l'ami Zonnenberg. Espérons que ce dernier s'intitulera "L'Oscar", une récompense qui serait pleinement justifiée au regard de l'immense talent de ce réalisateur.

Note: 16.5/20


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