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Et si les dessins animés, c’était mieux avant ?

Publié le 13 novembre 2012 par Matblaize @matblaize

Il y a quelques années, nous apprenions (j’ai 24 ans) l’anatomie ou la protection de l’environnement avec les excellentes séries « Il était une fois la vie » et « Il était une fois la Terre ». Ces dessins animés nous délivraient de vrais messages, nous donnaient des informations éducatives, que l’on pouvait ensuite ressortir en cours.

Aujourd’hui, les jeunes d’aujourd’hui apprennent se battre à coup de toupies dans Beyblade ou de cartes à jouer dans « Yu-Gi-Oh ! ». Ils apprennent aussi à sauver le monde avec des gadgets technologiques dans Totaly Spies, alors que 7 Dragon Ball et un SuperSayen étaient suffisants il y a encore 15 ans.

La présentation de ses dessins animés contribue aussi à la perte de leur charme. Il y a quelques années, les transitions entre 2 séries étaient faites par les sketches de Dorothée ou des Minikeums, voire de Donkey Kong dans KD2A. Aujourd’hui, on a plutôt l’impression que ce sont les dessins animés qui font le lien entre 2 pages de publicités. De plus, les transitions ne sont faites que par les génériques d’entrée et de fermeture des épisodes.

Jugez-moi vieux con, mais qui se souviendra du générique de Dora l’Exploratrice ou de Franklin dans 10 ans ? Alors que le générique de Capitaine Flam, d’Albator ou de Goldorak sont quand même resté mythiques, même après 30 ans.

Et si les dessins animés, c’était mieux avant ?

De même, certains dessins animés resteront dans l’Histoire grâce à un doublage… surprenant. C’est le cas des Nicky Larson ou de Ken le Survivant, pour lesquels les dialogues ont été édulcorés pour pouvoir passer à la télé Française. C’est pour cela qu’on se retrouve avec des Haut-Couteaux de Cuisine dans ce dessin animé, célèbre également pour la violence des images diffusées.

Aujourd’hui, les dessins animés n’ont plus ce soucis de passer les bonnes moeurs. D’une, parce qu’avec toute la violence diffusée à la télévision, aucune série animée ne pourra choquer, même chez les plus jeunes. C’est malheureux à dire, mais à force de montrer des morts, des meurtres ou des gens se battre, on anésthésie complètement la capacité à s’offusquer chez les jeunes. La violence s’est banalisée et n’effraye plus.

Deuxièmement, les dessins animés sont déjà édulcorés lors de leur réalisation. Pas besoin de censurer Dora L’exploratrice, Franklin ou Beyblade. Pas de sang, on a contourné le problème en assommant les ennemis éventuels au lieu de les tuer, comme c’était le cas dan Hokout-No-Ken.

Enfin, aujourd’hui, beaucoup de dessins animés actuels sont réalisés via des techniques d’animation assistée par ordinateur. Ils n’ont plus le charme d’une perspective parfois déformée car dessinée à la main ou d’une colorisation qui varie légèrement d’une image à l’autre.

Et puis, les héros avaient quand même la classe ! La cape d’Albator ou le vaisseau d’Actarus dans Goldorak sont quand même plus sympas que les justaucorps flashy des Totally Spies ou de la mèche rebelle de Yu-Gi-Oh.

Ce ne sont sans doute pas des dessins animés à ma génération, mais il me semble qu’ils insistent trop sur le côté divertissant et pas assez sur le côté éducatif. Peut-être serait-il bon de ressusciter le professeur des « Il était une fois » ?

En tous cas, celui qui en parle le mieux, c’est encore le Joueur du Grenier.

Je remercie @Christo_DP qui m’a suggéré cette idée d’article.



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