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Critique: l’aventure interieure

Par Cinedingue @cinedingue

affiche

Forte tête de la marine américaine, le lieutenant Tuck Pendelton se porte volontaire pour une expérience très risquée. Miniaturisé, aux commandes d’un submersible de poche, il va être injecté dans l’organisme d’un lapin. Mais de méchants espions industriels s’emparent de la puce qui peut inverser le processus. C’est alors que Tuck se trouve propulsé dans l’arrière-train d’un modeste employé de supermarché. Il va devoir convaincre son hôte de le sortir de là !

Quelle joie de tomber en zappant sur ce film, grand souvenir de mon enfance! Sorti en 1987 alors que j’avais 10 ans, ce film de Joe Dante m’attira alors en salle à trois reprises et je ne compte pas les visionnages qui ont fait de la VHS une des plus usées de ma vidéothèque avec Maniac Cop!

Quand Joe Dante réalise l’Aventure Intérieure, il est surtout connu pour ses deux films d’horreur Piranhas et Hurlements et sa comédie horrifique Gremlins! Reprenant le concept du Voyage Fantastique de Richard Fleisher avec un homme, le lieutenant Tuck Pendleton, injecté dans un corps humain (ici par erreur), Joe Dante livre un fabuleux mélange d’aventures, de science-fiction et de comédie. Malgré le succès critique et mes trois entrées, le film ne rencontra pas un énorme succès.

L'aventure intérieure

Tous les ingrédients étaient pourtant réunis: un humour ravageur aux accents parfois cartoonesques, une aventure menée à tambour battant, des effets spéciaux (Dennis Murren) et des maquillages (Rob Bottin) très réussis pour l’époque, une excellente BO de Jerry Goldsmith agrémentée du tube de Rod Stewart Twisti’n the night away et un duo Martin Short/Dennis Quaid parfait auquel s’ajoute la ravissante Meg Ryan! Le potentiel comique de Martin Short dans le rôle de l’hypocondriaque Jack Putter est d’une puissance que la suite de la carrière de l’acteur demeure une énigme tant rien n’égalera en qualité cette Aventure Intérieure.

Sous ses allures de film tous publics, on retrouve l’impertinence de Dante de ci de là, notamment avec ce méchant à prothèse manuelle multifonction qui l’utilise même comme sex toy et ce triangle amoureux entre les trois personnages principaux. L’évolution des deux personnages masculins est une belle réussite avec ce personnage de poltron de Putter qui va parvenir à se libérer de ses inhibitions pour sortir grandi de l’aventure et à l’inverse, le casse-cou Pendleton qui va apprendre l’humilité en se trouvant miniaturisé et prisonnier du corps d’un autre.

1h40 de plaisir à l’état pur!
NOTE: 8.5/10

 


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