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J’ai testé: le film « Django Unchained » au cinéma

Par Generationnelles @generationnelle

Pauline est allée au cinéma cette semaine et a opté pour le dernier Tarantino. Elle nous donne ses impressions sur ce film de cow boys.

TITRE DU FILM: Django Unchained

DATE DE SORTIE: 16 janvier 2013

REALISATEUR: Quentin Tarantino

SYNOPSIS Allociné: Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.
Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…
Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

L’AVIS DE PAULINE SUR LE FILM

Django Unchained 1

Mes amis m’ont proposée d’aller voir Django Unchained. Un Tarantino ça ne se refuse pas ! Me voici donc dans la grande salle de mon cinéma, mon pop-corn à la main ! L’histoire se passe au Texas deux ans avant la guerre de Sécession, en 1858. Django, « et j’insiste sur le « D » « , c’est un esclave noir, brillamment interprété par Jamie Foxx, dont la vie bascule lorsque lui et sa femme sont séparés et envoyés dans des plantations différentes. Arrive alors un ancien dentiste « présentement » chasseur de primes, le Docteur King Schultz, le magnifique Christopher Waltz, habitué des films de Tarantino, on se rappelle de lui dans Inglorious Bastards. Ce dernier proposera à Django de lui rendre sa liberté en échange de ses bons services. Les voilà donc partis en quête de tous les criminels recherchés morts ou vifs par la justice Américaine. Ce dandy Allemand à l’anglais irréprochable et ce noir bravant le racisme des Sudistes n’en oublient pas leur quête première, retrouver la femme de Django, Broomhilda, achetée pour une poignée de dollars par un des plus importants négriers des États du Sud. La suite du film se déroulera donc en compagnie de Calvin Candie,  incarné par Leonardo Dicaprio, un riche propriétaire d’une plantation de coton du nom de Candyland. Cet homme à la dentition plus que douteuse est accompagné de son majordome, un négrier noir, absolument exécrable, joué par Samuel L. Jackson, que je vous avouerai avoir eu du mal à reconnaitre puisqu’il ressemblait plus à un vieux primate de La Planète de Singes !

Django Unchained 2

Généralement dans les westerns, les motivations des héros sont principalement l’argent et une chope de bière. Ici, Tarantino développe l’envie de vengeance. C’est dans la deuxième partie du film, que le brillant duo mettra en place cette vengeance en se faisant passer pour des acheteurs de Noirs pour des combats d’esclaves, le but étant d’approcher le propriétaire de Broomhilda, Calvin Candie.

Le cynisme et la folie de Quentin Tarantino n’ont aucune limite dans ce western spaghetti mené à un rythme fou par de savoureux dialogues. Quant à l’asservissement, les critiques à l’égard de ce film sont, je dirais, plutôt fondées même si le second degré y est plus que présent. Je dois encore vous avouer que j’ai mis plus de pop-corn par terre que dans ma bouche tellement certaines scènes étaient pour moi … écœurantes ! Est-ce dû à ma petite nature … sûrement ! Cependant, qui dit western dit gros calibres et tirs à tout va mais la violence visuelle et morale est plutôt bien dosée: on saute d’un combat d’esclaves, d’un démembrement par des chiens au début du Ku Klux Klan absolument à mourir de rire, comme si Quentin avait senti qu’il me fallait une bonne dose de rire pour décrocher mes ongles de mon voisin !

Pour ce qui est de la bande son, elle dépote carrément et nous amène à du Western typique avec du Morricone ou Luis Bacalov, à quelque chose de plus atypique avec un bon son de Soul de James Brown ou encore 100 Black Coffins de Rick Ross.

Django Unchained 4

Mais finalement le scénario tient bien la route, et le rire, le sarcasme de Django Unchained en font un très bon film. On y retrouve l’humour et la violence traditionnels des films de Quentin Tarantino, mais on peut aussi y découvrir une nouvelle facette, quelque chose de plus sérieux, presque touchant, j’irais même dire émouvant en ce qui concerne l’amitié qui se créée entre les deux hommes ou bien l’amour qui pousse un homme à gravir des montagnes pour retrouver sa femme.

Pauline A.

Django Unchained 3

Crédits: Sony Pictures Releasing France

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