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L'Associé du Diable

Publié le 25 janvier 2013 par Olivier Walmacq

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Genre : fantastique
Année : 1997
Durée : 2h25

L'histoire : Kevin Lomax, un jeune et brillant avocat, doit faire un choix, défendre son client, un professeur qu'il sait coupable d'abus sexuel sur une mineure, ou abandonner le procès. Cependant, il n'a jamais perdu un seul procès de sa vie, c'est pourquoi il décide de passer outre ses convictions et gagne le procès en discréditant totalement la jeune accusatrice de son client. Il reçoit alors une proposition très lucrative de la part de John Milton : rejoindre le grand cabinet d'avocats new-yorkais que Milton dirige. Sa femme, Marie-Ann, va alors le convaincre d'accepter, alors que sa mère, une femme très religieuse, le met en garde contre les dangers que représente New York, ville de tous les vices.

La Critique d'Alice In Oliver:

A la base, L'Associé du Diable, réalisé par Taylor Hackford en 1997, est l'adaptation d'un roman écrit par Andrew Neiderman. Au niveau du casting, le film réunit Keanu Reeves, Al Pacino, Charlize Theron, Jeffrey Jones, Craig T. Nelson, Connie Nielsen et Ruben Santiago-Hudson.
Au moment de sa sortie, L'Associé du Diable a plutôt été bien accueilli par la critique et les cinéphiles, certains évoquant même un futur film culte, voire même un classique en devenir.

Clairement, L'Associé du Diable ne mérite pas un tel engouement même s'il bénéficie de réelles qualités, comme par exemple, la présence du toujours charismatique Al Pacino. L'acteur est le Diable en personne et s'intéresse de très près à un jeune et brillant avocat, Kevin Lomax (Keanu Reeves).
Un peu trop brillant peut-être puisque ce dernier a remporté tous ses procès. Ce qui lui vaut une proposition d'un grand cabinet d'avocats dirigé par John Milton (Al Pacino).

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Dans un premier temps, tout sourit à Kevin Lomax. Pourtant, très vite, sa mère le met en garde. Sa femme, Marie-Ann (Charlize Theron), sombre dans la dépression et nécessite d'être hospitalisée. Kevin doit gérer un procès difficile et poursuivre son ascension fulgurante.
Comment Kevin va-t-il réussir à se sortir des griffes du Diable ? Telle est la question principale du film. Derrière cette question, le film se veut être une critique des nouveaux "winners" à l'américaine, prêts à tout, et même à sacrifier leur vie personnelle pour réussir leur carrière.

Bienvenue dans l'univers des avocats, décrit ici comme un univers de requins. C'est donc la loi du plus fort qui domine, semble nous dire Taylor Hackford. A cela, le réalisateur rajoute une dimension religieuse, la vanité étant le péché le plus répandu dans ce petit monde rempli d'avocats, de magouilles et de procédures. New York est décrite comme une vaste entreprise qui comprend plusieurs niveaux.
Au plus bas de l'échelle, il y a les "petits". Au sommet des buildings, ce sont les riches et les gros industriels, détenteurs du pouvoir et du capitalisme, qui dominent.

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Certes, présenté comme cela, L'Associé du Diable a l'air passionnant. Paradoxalement, la petite touche fantastique (ou plutôt démoniaque) nuit parfois au propos du film, sans compter une interprétation inégale. Al Pacino cabotine. Pourtant, force est de constater que c'est lui qui sort son épingle du jeu. L'acteur semble beaucoup s'amuser dans la peau du Diable.
Quant à Keanu Reeves, il est égal à lui-même: en résumé, l'acteur est plutôt transparent mais peut-être un peu moins empoté qu'à l'accoutumée. Bref, un film ambitieux, parfois inégal mais plutôt intéressant dans l'ensemble. Bref, un bon film mais pas de quoi crier au génie.

Note: 14/20


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