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My tailor is rich

Publié le 29 janvier 2013 par Hervie

my-tailor-is-not-rich-L-xBULuF.jpegBon ce super titre pour vous parler de la langue anglaise. Pas seulement celle qu’on utilise pour aller commander une pinte au bar lors de nos week-ends londoniens. Non, je veux parler de l’anglais dont on a vraiment besoin si l’on veut vivre pleinement notre métier de communicant. Quoi, vous levez les yeux au ciel ? Cela vous semble tellement évident que ça ne mérite pas, selon vous, d’écrire un billet.

Et bien si vous aviez eu la discussion que j’ai eue ce matin avec ma stagiaire made in Efap, vous comprendriez mieux. Elle a la conviction qu’elle est faite pour les métiers de la comm. Vu ce qu’elle donne déjà du haut de ses à peine 20 ans, elle a certainement bien choisi sa voie ! Par contre, à mon grand étonnement, elle déteste l’anglais et se sent incapable d’aligner deux mots en public… au mieux concède-t-elle en comprendre les grandes lignes lorsqu’elle l’entend ou le lit.

WTF* je me dis ! Peut-on encore imaginer faire carrière dans la comm sans tout simplement être au moins très à l'aise, voire mieux fluent ? Je n’ai pas l’impression d’être une snobinarde si je dis que cela me semble être un pré-requis. Je dis cela alors que je travaille dans une entreprise au périmètre d’activité franco-français (que voulez-vous, ce serait trop parfait sinon !). Pourtant, j’utilise beaucoup l’anglais pour la veille par exemple. On ne peut plus se contenter de voir les choses par notre bout de la lorgnette, et je regarde souvent ce qu’il se passe chez nos voisins anglo-saxons car on peut toujours y trouver de bonnes idées, des démarches qui nous paraissent originale etc. Il est bien connu qu’en termes de comm, ils sont souvent précurseurs. Et puis je le vois, même en étant encore très franco-français, cela ne nous empêche pas de rencontrer parfois des interlocuteurs étrangers et il vaut mieux dans ce cas maîtriser la langue de shakespeare, sous peine sinon, de passer pour des ringards !

L’autre souci quand je repense à ce que m’a dit Fanny (puisque c’est ainsi qu’elle s’appelle), c’est que je trouve dingue qu’à 20 ans en France en 2013, on ne parle pas déjà bien anglais grâce aux cours reçus. 20 ans aujourd’hui, cela veut dire au moins dix années d’apprentissage en cours. Je ne vais pas me lancer dans un grand débat sur l’éducation nationale mais, pour me cantonner à ce qu’elle apprend dans son école de comm, je trouve étonnant que cette matière ne soit pas traitée avec plus d’importance. Une heure et demi par semaine seulement… Ca ne pèse pas bien lourd au final et cela veut dire qu’elle va arriver sur le marché du travail avec un certain handicap.

Bon à part lui confier comme mission le benchmark de nos concurrents anglo-saxons, vous avez d’autres idées ???

* Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent pas, je vous laisse googliser… vous travaillerez ainsi votre anglais ;)


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