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Arrête ton cinéma et finis ta soupe!

Par Maldoror666
Alors, on a eu une grosse vague de froid, il neigeait et les gens crevaient de froid sans que personne ne se bouge. Un temps idéal pour aller dans les salles obscures:
The Artist
LA révélation du moment. Le film qui glane toutes les récompenses depuis des mois. Succès phénoménal et inattendu pour un film muet et en NB. Un hommage vibrant à Hollywood et aux films des années folles. Dujardin et Béjo surprenants de justesse et de malice, dans le scènes comiques comme dramatiques, développant une palette de jeu impressionnantes quand l'expression vocale est interdite. Une musique parfaitement adaptée à la trame du film, toujours présente mais jamais envahissante.
Sherlock Holmes, Jeu d'Ombres

Deuxième opus de la franchise, et même équipe. Je dois avouer à ma décharge que je n'ai à ce jour pas encore vu le premier. Mais parait-il qu'il est dans la même veine que celui qui nous occupe. Mettons que cette critique vaut vérification....
Un film bâclé, américanisé à souhaits, ridiculisant Holmes en Guignol monté sur ressorts. Les scènes d'action sont filmés de manière à sembler plus spectaculaires que réalistes, l'intrigue est un embrouillamini sans queue ni tête, incompréhensible pendant toute la première moitié du film. Les décors et les accessoires sont sans doute le seul bon point du film, dans un souci d'exactitude historique que l'intrigue met à mal constamment. La relation entre Holmes et Watson est tout juste suggérée et pas une fois on entend le célèbre "Elémentaire mon cher Watson !". Bref, un film à voir s'il ne reste plus de place pour celui que l'on désirait.
The Lady

Besson cesse de nous faire des mièvreries pour gamin et se remet au travail avec une bio d'Aung San Suu Ki, prix nobel de la paix et résistante acharnée dans une Birmanie en guerre civile depuis 30 ans.
Michelle Yeoh parfaite de droiture, d'émotion et de charisme, et David Thewlis en mari que ronge la maladie tout comme (dans les nombreux flash-back), en amoureux transi et déterminé. Deux acteurs que l'on attendait pas là, mais qui interprètent leur partition avec brio. Les paysages sont à couper le souffle, mais vite interrompus par une violence froide et cruelle, restituée avec le brio d'un documentaire in-situ. Rien de franchement outrancier ni gratuit, mais une simple narration des faits sans complaisance ni faux-semblants.
Un hommage vibrant tout comme une juste reconstitution.

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