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Coup de gueule

Publié le 19 novembre 2012 par Iamstephanek
Aujourd'hui dans ma tête, il y a...
Coup de gueule... l'histoire d'un accrochage en voiture qui m'est arrivé ce dimanche soir et une scène hallucinante qui s'en est suivie.
La petite histoire:
1. une autoroute à 3 voies, une mini-remorque arrêtée sur la file de gauche (vous savez, celle que les anglais appellent "fast lane", la voie rapide, celle où on fait les dépassements, celle où on est sensé aller rapidement...
2. Cette mini-remorque qui fait une manœuvre pour se retrouver sur la voie de droite immobilisant les voitures derrière
3. Ma voiture, une des voitures immobilisées derrière qui se fait cogner par un chauffard qui ne sait pas se servir de ses yeux pour voir des feux de détresses indiquant qu'il y a un danger devant. Un chauffard qui ne sait pas bien utiliser son cerveau et son pied droit pour appuyer sur la pédale de frein à temps, surtout qu'il a eu tout le temps de faire.
4. Une voiture qui en cogne une autre (la mienne en l'occurrence). Un conducteur éméché (le chauffard) qui descend accompagnée d'une fille aussi vilaine qu'irréfléchie (je pèse mes mots). La fille à l'intelligence douteuse qui ose demander pourquoi je me plains de m'être fait cogné alors que son amour de conducteur n'a rien fait.
5. Moi, qui lui demande avec des mots bien choisis si elle trouve ses propos logiques?
6. Le chauffard qui s'échauffe (dans chauffard, il y a... chaud) et qui fait saillir des muscles de moineaux pensant m'effrayer.
7. Lui qui me traite de tous les noms ainsi que certains membres de ma famille. Moi qui le traite d'un seul nom "connard" et cela semble être plus efficace sur lui que toutes ses injures sur moi...

Vous voyez le tableau?

Excellent!

Le coup de gueule

Pendant que cette scène se déroulait, 2 hommes habillés en treillis s'arrêtent, font les observateurs puis repartent en laissant au passage quelques mots. L'un disant à l'autre:
ahhh, allons-y, ça ne nous concerne pas!
Où sommes-nous? Dans quel pays vivons-nous? Quand les personnes chargées de maintenir l'ordre ne se sentent pas concernées par une scène de désordre en plein espace public?
Que devons-nous faire? Quand dans cette situation le coupable est désigné par la nature de l'accrochage et que ceux qui doivent mettre de l'ordre fuient?
Ils préfèrent donner vie au barrage tous les 500m, tenter de faire la conversation avec vous pour demander soit un café ou un geste pour les soutenir dans le maintien de l'ordre...
Mais quel ordre?
Saleté de pays!

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