Aujourd’hui, on est lundi. Et on va bouleverser nos petit...

Aujourd’hui, on est lundi. Et on va bouleverser nos petites habitudes. Parce que je suis comme ça moi, je n’aime pas la routine. (Et je n’ai même pas honte de te mentir comme ça ^^) 
Pour être honnête, la semaine dernière fut assez calme. Mis à part un malaise qui m’a valu un petit tour aux urgences. Et trois jours d'arrêt. Il y a aussi eu le premier anniversaire du Pub. Samedi soir. Et la nuit fut longue. Très longue. Trop longue :/ Parce que tenir un bar, ça ne s’improvise pas comme ça. C’est physiquement éprouvant. Et moins fun que Cocktails (tu sais, le film avec Tom Cruse). 
Comme tu l’as compris, de 20H à 3H du mat’, j’ai joué la serveuse chic et choc. Dans une jolie robe noire. Et 9cm de talons (mes pieds ne me remercient pas ^^). C’est à peine si j’ai eu le temps de faire une pause pipi. Parce que tu dois savoir que le Pub était plein. Et qu’un verre à peine servit se suivait de deux tournées à servir. Sans oublier les tables à débarrasser, nettoyer. Et la vaisselle à essuyer pour servir toujours plus de verres.
Il y a aussi les clients imbibés qu'il faut gérer. Et ça, c’est le plus difficile. Parce que je suis une fille. Et que je suis petite. Mais, la nature m'a tout de même doté d'un atout de taille pour ce genre de situation : ma voix de poissonnière (dixit #Crush & Manu ^^). Grâce à elle, élever le ton s'est avéré suffisant. A 99%. Voix de poissonnière ou pas, je n'en reste pas moins une petite chose faible, fragile et impressionnable pour un grand baraqué complètement saoul. L'associé de #Crush a donc du intervenir. Une fois.
A 2H30, la cloche annonçant le dernier service avant la fermeture a retenti. Et ce fut un soulagement. L'espace de quelques instants. Parce qu'une fois tout le monde dehors, on a du ranger, nettoyer, faire les comptes... #Crush et son associé ont fini en boite. Je suis rentrée chez #Crush. Je ne me sentais plus l'énergie de rien.
Pour ce qui est de mon désir de tenir un établissement du genre, je crois qu'il est préférable de l'oublier. Je ne tiendrais pas le coup. Je vais me contenter de leur donner un coup de main de temps à autre. Quand ils auront besoin de moi... C'est bien suffisant !