Magazine Culture

L'enchanteur et l'illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson

Par Antigone

joelletiano

Irina, 101 ans,  somnole, tandis que sa petite fille est à son chevet... Lui reviennent en mémoire des instants de sa vie, passés dans la colonie européenne de Batenda... Lui reviennent en mémoire tous ces moments où elle fabriquait cette recette de gâteau au café qu'elle aimait tant cuisiner, sa spécialité.

De nombreux blogs ont déjà parlé de ce livre et je ne saurais mieux le faire qu'eux...
Etrangement, j'ai eu du mal à adhérer complètement à ce récit au féminin. Je me demande si mon incapacité de cuisinière y est pour quelque chose ! Sans doute, oui.
Par ailleurs, et pourtant, ce récit raconte une bien belle histoire, celle d'une jeune fille tombant amoureuse de l'homme imparfait qu'elle a été obligée d'épouser ; celle d'une femme qui connaîtra la passion dans le secret, et renonce ; celle d'une mère, à la fois tendre et entière.
Malgré ce sentiment, un peu flou, d'avoir râté une rencontre avec ce livre, j'ai eu à sa lecture une terrible envie de goûter le fameux gâteau au café décrit, la vision de biscuits trempés en étant le point d'orgue, car voilà, il faut bien l'avouer quand même, j'adore le café et les gâteaux aux biscuits !!!

Un extrait : "C'est sa cousine Lise, qui, le jour du mariage civil d'Irina, dans l'écrin de la broche - un épi de blé en or - qu'elle lui offrait, avait glissé à l'intérieur d'une petite enveloppe la recette qu'elle ne donnait à personne. Irina avait d'abord cru qu'il s'agissait de souhaits de bonheur et s'était réservé le plaisir de les lire à plus tard, lorsque avec Adriano, voguant vers Batenda, sur le paquebot qui la conduisait de l'autre côté de l'océan, elle aurait de longues heures de loisir. Le soir de la fête donnée à l'occasion du passage de l'équateur, au moment d'accrocher la broche à la robe noire que, jeune mariée, elle avait dorénavant le droit de porter, elle avait eu envie de lire les mots de Lise.

Pour un gâteau de huit convives, comptez trois paquets de biscuits Thé Brun...

Tu avais couru à la cabine d'Adriano, la lettre à la main.

Adriano ! Adriano ! C'est ma cousine, c'est Lise ! Elle me donne sa recette !"

bouton3
  Note de lecture : 3/5

Ce titre est en lice pour le

prix
2008 !

Les avis de Sylire, de Lily, d'Anne, de Lucy, de Bellesahi ...

Juste une petite chose, en plus, et sans importance. Je ne savais pas du tout que la collection "Les mues" était à l'initiative de Luc Besson !!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Antigone 5421 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines