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Les bannis de Koh Lanta

Publié le 03 novembre 2012 par Poclatelephage

Dans ma  vie, j’ai une angoisse : participer à une émission de télé-réalité et être la première candidate exclue. Aujourd’hui, grâce à « Koh Lanta » Malaisie, elle est doublée d’une nouvelle crainte irraisonnée : participer à une émission de télé-réalité et être désignée par le chef d’équipe comme « bannie ».
Quand j’étais ado, je n’étais jamais choisie parmi les premières pour rejoindre les équipes, sauf si c’était ma pote qui les formait. J’imagine donc le calvaire qu’ont vécu à nouveau hier les aventuriers de « Koh Lanta » déjà trempées jusqu’aux os et harassés après un inhumain parcours du combattant en attendant d’entendre leur nom cité par un grand costaud et une nymphette de 18 ans, sportive professionnelle à la ville. Cette année, en effet, ce sont les vainqueurs du premier jeu qui ont eu le privilège douteux de former les tribus. Un cadeau empoisonné quand on ne connaît pas ses futurs camarades de jeu, au point dans le cas de Camille, de ne pas encore maîtriser leurs prénoms…
J’ai cru un instant que le rouleau compresseur rouge allait écraser l’équipe jaune, mais pour une fois, curieusement, les forces en présence semblent presque équilibrées.
Quant aux bannis, ce sont les vieux et les faibles, qu’on se rassure. Ils ont déjà promis aux jeunes gens inconscients des lendemains qui déchantent sans la sagesse proverbiale des anciens.
Je ne sais pas, de mon côté, si j’aurais opté pour le John Locke, français, Philippe, qui a rêvé toute sa vie de « Koh Lanta » et risque d’assassiner ses compagnons durant la nuit suite à un coup de folie, expliquant au petit matin qu’un ours a décimé la tribu.
Les bannis de Koh Lanta
Ces jeunes inconscients prouvent dès le premier jeu qu’ils ont bien la tête sur les épaules en refusant, pour les gagnants rouges, le feu au profit du riz. Le feu c’est l’assurance du confort et de la cuisson, le riz cru c’est pas bon… A leur décharge, ils défendront leur choix débile jusqu’au bout.
Au final, si les rouges gagnent donc un confort tout relatif, les jaunes emportent l’immunité. Ce qui est bête, parce que ces charmants jeunes gens, avaient déjà choisi Charles, comme brebis galeuse. Pourtant, le pauvre garçon a tant à prouver à son petit papa et à ses frères….
Les bannis, quant à eux, doivent gérer Philippe sur leur îlot minuscule. John Locke veut replanter des noix de coco pour parer à la déforestation menée par les siens et j’ai hâte qu’il rejoigne une équipe « normale » pour le voir à l’œuvre.
Mélanie, la boulangère, qui s’évanouit pendant les jeux, est logiquement la première éliminée. Les rouges aiment les hommes forts. Dès la semaine prochaine, deux bannis seront sortis de leur isolement. Je ne comprends, par conséquent, pas bien l’intérêt du truc. Mais à voir…

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