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Celle qui dit du mal de sa mère sur son blog

Publié le 29 octobre 2012 par Poclatelephage
J'ai aujourd'hui décidé de parler d'un sujet qui concernera au moins la moitié de mon lectorat, voire plus, mais pour en être certaine il faudrait que je lance une étude sur le sujet (qui me lit ?), ce qui serait une brillante idée, bien que je ne sois pas sûre que les questions sur l'orientation sexuelle de mes lecteurs seraient valides, les relations mère / fille.
Si je devais faire une série, et j'avoue que l'idée me trotte souvent dans la tête ces derniers temps, je la centrerais sur ça. Certains ont bien créé « Brothers and sisters », pourquoi pas « Mère est filles » après tout.
Celle qui dit du mal de sa mère sur son blog
Monica et Judy GellerAbby Lockhart et sa monstrueuse maman bipolaire
Meredith et Ellis Grey
Lorelai et Rory Gilmore...
Emily et Lorelai Gilmore.
Vous remarquerez au passage comme la seule présence de la mère dans la série conditionne dans chaque cas le destin de l'héroïne.
Je termine sciemment ma courte énumération par les filles Gilmore, car on peut dire tout ce qu'on voudra, aucune série n'a jamais abordé aussi justement les complexes relations sur lesquelles je désire me pencher aujourd'hui. Lorelai ne veut surtout pas donner à sa fille l'éducation qu'elle a reçue de sa mère, et pourtant Rory est rattrapée par son milieu, enfin celui de ses grands-parents au grand dam de sa petite maman.
Je ne vais pas taxer la mienne d'être une Emily Gilmore, car ça serait un peu injuste et que ceux qui la connaissent pourraient me le reprocher. Mais ma mère est loin d'être facile.
Hier, dans une conversation, elle a réussi un combo absolument historique qui lui vaut une note artistique et technique parfaite : me culpabiliser parce que je travaille trop, me culpabiliser parce que je suis précaire et que finalement si je travaille trop c'est de ma faute, me rappeler que quand j'aurais fini de trop travailler et bien je n'aurais plus de boulot – à ce moment là, le public était débout, standing-ovation, mieux qu'une quadruple boucle piquée – et enfin conclure gratuitement la conversation sur l'idée que je vais certainement grossir, que mon appartement est minuscule (n'exagérons rien), me rappelant ainsi que j'ai rompu et que ça lui fait du mal (à elle surtout, parce que moi tout ça, je gère évidemment).
Pourtant, ma mère n'est pas un monstre, et Emily Gilmore non plus, pas plus que Judy Geller, même si elle a inventé l'expression « faire sa Monica ».
Je l'ai déjà raconté sur Facebook, mais si j'omets d'appeler ma mère durant 24 heures, parce que je travaille trop dans mon appartement minuscule suite à ma rupture voulue essentiellement pour faire souffrir ma mère, qui bientôt aura mal à l'estomac et/ou une tendinite un peu à cause de moi, elle m'appelle paniquée persuadée que je suis morte dans ma douche et que personne ne l'a prévenue, ce qui n'est pas sympa au passage – message personnel à la Personne qui aurait du la prévenir que j'étais décédée d'une glissade.
Bon, il y aussi Buffy et Joyce Summers, bon leur relation n'est pas non plus totalement idyllique au départ, mais elle accepte bien la déviance de sa fille chérie, qui aime et tue les vampires.
J'invite mon lectorat féminin à lâcher ses commentaires sur ses complexes relations avec sa petite maman, et mes amis lecteurs à m'aider dans ma quête des relations mère / fille complexes.
A choisir, je veux Lorelai Gilmore, comme mère !
[Ca n'a presque rien à voir avec le sujet du jour mais je viens de découvrir ce Tumblr exceptionnel. Je suis au moins d'accord sur deux points, Luke et Lorelai ne communiquent pas ou mal et Drella manque beaucoup à la série après sa disparition inexpliquée.]
[NDLA : Il est quand même remarquable que « ma mère » est déjà un tag / libellé à elle sur ce blog...]

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