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Critiques Séries : Monday Mornings. Saison 1. Pilot.

Publié le 05 février 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Monday Mornings // Saison 1. Episode 1. Pilot.


J'ai toujours aimé le travail de David E. Kelley, aussi bien dans la comédie (Ally McBeal) que dans le drama judiciaire (Boston Legal reste ma préférée de son oeuvre même si The Practice, la série mère, a ses qualités). Mais je n'ai pas vu grand chose de Chicago Hope, sa première création qui était également une série médicale. Avec Monday Mornings il revient donc à ses premiers amours. Un choix judicieux quand l'on voit la qualité de ce premier épisode. Assez loin des séries médicales pompeuses actuelles (Do No Harm est surement le pompon dans la matière bien que Saving Hope lui tienne aussi la jambe), Monday Mornings préfère avant tout se concentrer sur l'aspect émotionnel de ces chirurgiens. Dans un style différent de Grey's Anatomy (qui préfère nous parler de médical comme Dallas parle de pétrole), ce premire épisode laisse entrevoir une série assez différente de ce que l'on peut voir actuellement. Pourtant, Monday Mornings n'a rien de bien novateur et a un profil assez classique mais un bon profil.
Le quotidien de cinq chirurgiens à l'hôpital Chelsea General alors qu'ils repoussent sans cesse les limites de leur don, quitte à faire des erreurs. Celles-ci font l'objet d'une conférence top secrète tous les lundis au cours de laquelle tous les médecins se réunissent pour passer les complications et les erreurs en revue et tenter d'en tirer des enseignements pour leurs futures interventions...

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Bénéficiant d'un casting absolument ahurissant composé entre autres de Jamie Bamber (Battlestar Galactica, et je fais déjà mon fanboy), Jennifer Finnigan (l'excellente avocate de Close to Home, ou la femme un peu folle de Better with You), Ving Rhames (Kojak, Mission : Impossible), Alfred Molina (Spiderman 2, Law & Order : Los Angeles), mais aussi de petits nouveaux comme Sarayu Rao (Sons of Tucson). Chacun des personnages présenté durant ce premier épisode est classique mais finalement, la manière dont les choses sont faites rendent l'ensemble beaucoup plus intéressant que ce que l'on ne pourrait croire. Monday Mornings préfère donc parler de médical de façon touchante, bien plus que de façon brutale. Ce n'est pas une série d'action, mais une série d'émotions. J'ai notamment beaucoup aimé les séquences au bloc opératoire. Ce lieu souvent sombre dans les séries est ici très blanc, très épuré, comme une vision d'espoir pour les personnages qui pénétrent dans ce lieu. Je suppose que David E. Kelley a voulu rendre le bloc moins austhère. Sans être parfait ou exceptionnel, ce premier épisode est prometteur. Le casting incarne avec vigueur et finesse chacun des points qui fait la force de caractère de cette série.
On voit que Monday Mornings veut nous impliquer dans ce qu'elle nous raconte (notamment quand les chirurgiens parlent des patients devant le reste des médecins de l'hôpital). Le but étant que les chirurgiens ne fassent pas deux fois la même erreur (le moment où le Dr Wilson se fait humilier par Hooten est l'une de ces moments dont E. Kelley a le secret). Alfred Molina qui incarne ici le chef du service, le fait avec beaucoup de finesse. J'aime bien l'aura de cet acteur. C'est un plus non négligeable pour la série. D'ailleurs, E. Kelley avait déjà travaillé avec Molina dans Harry's Law récemment. Monday Mornings ne redonne pas non plus à César ce qui est à César dans le sens où ce n'est pas le travail le plus surprenant du créateur prolifique des années 90 mais pour le moment, je suis plutôt content de la manière dont les choses sont faites. Par ailleurs, la mise en scène est sereine et à l'opposé de ce que l'on peut voir dans d'autres séries médicales actuelles. Cela va de pair avec une bande originale plutôt bonne. Finalement, je pourrais avoir envie de rester à Chelsea General...
Note : 5.5/10. En bref, sans être le travail le plus juste de David E. Kelley et en sachant que son talent m'éblouie parfois un peu trop pour être totalement objectif, ce premier épisode nous offre l'opportunité de voir quelque chose d'autre dans le monde médical. Pourquoi pas ?


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