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Milarepa d’Eric-Emmanuel Schmitt

Par Douceurlitteraire

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Je vous parle souvent de cet auteur que j’apprécie énormément. J’ai une collection impressionnante de ces livres dans ma bibliothèque et je n’ai pas fini de vous en parler je pense.

Cette petite nouvelle se lit d’une traite et j’ai décidé de vous en parler car, en plus d’avoir été écrite par un de mes auteurs préférés, il parle du bouddhisme et plus particulièrement d’un conte bouddhiste.  Je m’intéresse beaucoup à cette manière de penser et à ces valeurs humanistes. Ce conte, relaté et romancé par Eric-Emmanuel Schmitt, est l’histoire de deux hommes tibétains, un oncle et son neveu se haïssant l’un l’autre. Le neveu, Milarepa, décide d’atteindre l’illumination et de faire le bien autour de lui après des années de haine et de malédictions envers son oncle.

Prenant la forme d’un récit conté par un homme de notre époque envahi dans ses rêves par ces deux hommes d’un autre temps, ce livre, comme le dit si bien le quatrième de couverture, nous fait poser cette question : « qu’est ce qu’une vie réussie ? »

 J’ai aimé ce conte que je ne connaissais pas mais j’ai particulièrement aimé la post-face présente dans cette édition  : une interview d’Eric-Emmanuel Schmitt sur son intérêt pour ce courant de pensées.

J’aime sa façon d’aborder le sujet et l’intérêt qu’il porte au bouddhisme qui se rapproche beaucoup de la mienne, à savoir une approche spirituelle sans se jeter à corps perdue dans une idéologie, en prenant ce qui correspond à sa vision des choses. C’est d’ailleurs grâce à un fameux livre tibétain qu’il a réussi à aborder une période de sa vie difficile avec plus de force.

Eric-Emmanuel Schmitt est un écrivain qui m’apporte toujours beaucoup dans ses romans. Une approche humaine qui veut toujours faire passer un message sur la bonté et l’amour de l’Homme.

En lisant sa post- face, j’ai encore mieux appris à connaître cet auteur à la vision de la vie positive, plein de compassion et d’empathie.

Bonne lecture !

Mon passage préféré :

  «  Il y a deux sortes d’écrivains, ceux qui ont de l’imagination, ceux qui n’en ont pas. Ici, je ne distribue pas des bons ou des mauvais points, j’expose les faits sans jugements de valeur. Les écrivains dépourvus d’imagination constituent leur sujet d’étude, s’analysent eux-mêmes, collent à leur réalité factuelle et psychique : en explorant leur moi propre, ils atteignent l’universel et tendent aux lecteurs des repères éventuellement utiles. Les écrivains dotés d’imagination se penchent vers les autres et tentent de les comprendre par empathie et fantaisie poétique, en se mettant à leur place ; ils pratiquent « la connaissance par l’imagination ». Le bouddhisme  m’a fait prendre conscience de cela et m’a encouragé à larguer les amarres, à me fondre dans des personnages d’un autre âge d’un autre temps. »


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