Magazine Santé

PSYCHO: Les femmes à l’écoute de leur corps sont bien dans leur peau – PLoS ONE

Publié le 09 février 2013 par Santelog @santelog

PSYCHO: Les femmes à l’écoute de leur corps sont bien dans leur peau  – PLoS ONEÊtre à l'écoute de son corps et avoir une meilleure connaissance de ses signaux corporels internes, comme de son rythme cardiaque par exemple, fait des femmes plus à l'aise avec leur corps et son image, selon cette étude de l'Université de Londres, publiée dans l'édition du 6 février de la revue PLoS ONE. Un signe d'équilibre ou, a contrario un marqueur de risque de trouble du comportement alimentaire, de dépression voire de dysfonction sexuelle.


Les Drs Vivien Ainley et Manos Tsakiris, psychologues à Université de Londres ont demandé à des étudiantes, volontaires, âgées de 19 à 26 ans, de se concentrer sur les battements de leur cœur, en «écoutant» leur corps. Leur précision dans ce test de perception du rythme cardiaque a été comparée à leur degré d'objectification -c'st-à-dire le fait de considérer leur corps comme un objet-sur 10 importants attributs du corps et à leur « estime de soi ». Les attributs à évaluer réunissaient à la fois des mesures objectives d'attractivité comme des mensurations, mais aussi des compétences, la santé et les niveaux

PSYCHO: Les femmes à l’écoute de leur corps sont bien dans leur peau  – PLoS ONE
d'énergie.


Troubles du comportement alimentaire, dépression et dysfonction sexuelle : «Les gens ont la capacité remarquable de pouvoir se percevoir du point de vue d'un observateur extérieur, cependant, certaines femmes vont développer une tendance excessive à considérer leur corps comme un objet, en négligeant de le valoriser pour sa compétence physique et sa santé», commentent les auteurs. Ces femmes "à degré élevé d'objectification" sont les plus vulnérables aux troubles de l'alimentation, à la dépression et à la dysfonction sexuelle. En revanche, plus les femmes se montrent précises dans la perception des battements de leur cœur et plus elles sont "à l'écoute de leur corps », moins elles « voient » leur corps comme un objet et plus elles ont une image corporelle objective avec laquelle elles sont "à l'aise".


Le degré de conscience du corps est, en conclusion, un atout précieux pour la recherche sur l'auto-objectification et l'évaluation de la santé mentale chez les femmes.


Source: PLoS ONE February 6 2013 doi:10.1371/journal.pone.0055568 Body Conscious? Interoceptive Awareness, Measured by Heartbeat Perception, Is Negatively Correlated with Self-Objectification (Visuel© lilufoto - Fotolia.com)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Santelog 71170 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine