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La Playlist du Samedi #15: Hommage à J Dilla

Publié le 09 février 2013 par Wtfru @romain_wtfru

j dilla

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Demain, ça fera 7 ans que Jay Dee/J Dilla nous a quitté. Ce samedi de playlist se présente donc parfaitement pour rendre un hommage à l’un des meilleurs producteurs rap de l’histoire en passant en revue quelques unes de ses meilleures productions. Et elles sont nombreuses.

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. Common – The Light
Sans aucun doute le morceau phare de la collaboration Common/J Dilla. Single de l’incommensurable classique Like Water for Chocolate, l’album qui (re)lança la carrière de Common le bien-pensant sur des musiques signées The Soulquarians mais surtout Jay Dee. Peut être le sommet de ces deux carrières qui ne seront plus jamais bien loin l’une de l’autre après ça.
Une production assez classique mais qui fait mouche avec ce sample de Bobby Caldwell et les lyrics de Common, déclaration d’amour à sa chère et tendre de l’époque, Erykah Badu.

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.The Pharcyde – Runnin’
La meilleure production de Dilla. On sait le natif de Detroit très friand des percussions, et notamment brésiliennes, et c’est ce qui l’emmena durant toute sa carrière à utiliser des samples de samba ou de bossa nova. Celui-ci c’est un coup de maître à une époque où Jay Dee se faisait un petit nom dans le monde du rap (1995). La carte de visite sera bien remplie à la suite de ce morceau.

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.J Dilla – Think Twice
Trois minutes qui montrent toute l’étendue du talent du mec. On passe de la soul au rap, du jazz à l’électro. Une pure merveille sur son classique en tant qu’artiste solo, Welcome to Detroit. C’est aussi l’occasion de rendre un hommage au trompettiste Donald Byrd, créateur du morceau original de ce titre, disparu cette semaine.

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.Janet Jackson – Got Till It’s Gone
Le tube caché. Tout le monde connait ce morceau de Jackson sœur, et pourtant personne ou presque ne sait que c’est Dilla à la production. Forcément, une grande star ne travaille qu’avec des grands producteurs. Mais les grands producteurs sont généralement de grosses feignasses qui laissent leurs ghostproducteurs faire le sale boulot. Pour mieux le récupérer une fois le tube fabriqué. C’est ce qui va se passer ici avec le duo Jimmy Jam & Terry Lewis qui reprendra à son nom le morceau crée par James Yancey. Putain de vie.

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.The Roots – Dynamite!
Un jour prochain, un article sera dédié aux Soulquarians, le meilleur groupe du monde de 1998 à 2002. Juste pour info, il regroupait ce qu’il se faisait de mieux à l’époque à savoir Dilla,?uestlove, Q.Tip, James Poyser, D’Angelo, Common, Erykah Badu, Raphael Saadiq et bien d’autres. Questlove, le leader de The Roots et maçon de leur musique, n’a que très rarement laissé les commandes d’un morceau à quelqu’un d’autres qu’à lui même pour son groupe. Le quasi seul à avoir eu le droit à cet honneur est notre Dilla d’amour avec ce titre. Une sorte de reconnaissance ultime.

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.A Tribe Called Quest – 1ce Again
Avant les Soulquarians, Jay Dee faisait déjà parti d’un pool de producteurs, The Ummah. Et pas avec des peintres non plus puisqu’il s’agissait du regroupement de Dilla, Q-Tip et Ali Shaheed Muhammad, les deux membres des mythiques A Tribe Called Quest. James travaillera sur les deux derniers albums du groupe en imposant une patte désormais reconnaissable. Le début de la gloire.

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.Slum Village – Untitled/Fantastic
J Dilla, c’est bien évidemment avant tout Slum Village. Le trio de Detroit lancera la vibe cool-soul à travers le pays grâce à la désinvolture de ses MC’s et aux productions imparables de Jay Dee. L’exemple parfait avec le magnifique Untitled, un des meilleurs titres du grand classique Fan-tas-tic vol.2

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.Erykah Badu – Cleva
Parce qu’il était bien plus qu’un simple producteur hiphop, mais bien un artiste et un musicien à part entière, de génie de surcroit. Son travail pour la crème de la nu-soul de l’époque n’est pas passé inaperçue. Si pour D’Angelo, son job restera à jamais dans l’ombre (sans que l’on sache vraiment pourquoi), il a été reconnu aux yeux du monde pour la prêtresse Erykah Badu de la grande époque. Plaisir.

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.Busta Rhymes – Keep It Moving
S’il fallait associer Dilla à une star mainstream du rap, ce serait bien à Busta Rhymes. Sans faire de bruit, le producteur de Detroit a participé à tous les disques de ce taré de Busta jusqu’à ce que celui parte trop en couille. Et a donc signé quelques classiques passés à la postérité depuis. Comme ce Keep It Moving d’une autre planète.

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.J Dilla – E=MC2 (feat. Common)
La plupart du temps, une production de Dilla pour Common ressemble à quelque chose de rond, épuré, doux et résolument soul. Pas cette fois-ci.
Les deux vont sortir de leur carcan pour ce qui sera leur dernière collaboration du vivant de Dilla. Une instru bien street et raw sur laquelle Common sort de sa coquille pour montrer ses muscles. Un classique instantané à sa sortie et un exercice de style parfaitement réussi.

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